Jérôme Baschet

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Jérôme Baschet


Born
in Villeneuve-lès-Avignon, France
August 03, 1960

Genre


Average rating: 4.2 · 398 ratings · 63 reviews · 28 distinct worksSimilar authors
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“L'adhésion à la réalité peut, certes, prendre des formes diverses, où tiennent une place variable l'impératif de survie, le miroitement des modèles d'ascension sociale, les séductions addictives de la consommation, les petits privilèges d'une vie un tant soit peu confortable, les pièges d'une logique concurrentielle qui nous fait obligation de croire qu'il n'y aura pas de place pour tout le monde, la peur de perdre le peu que l'on a et le sentiment d'une insécurité méticuleusement entretenue. Même une bonne dose de scepticisme, voire une solide capacité critique ne portent guère atteinte, le plus souvent, à cette adhésion à un système qui a peut-être renoncé à nous convaincre de ses vertus pour se contenter d'apparaître comme la seule réalité possible, hors du chaos absolu, ainsi que le résume la sentence emblématique de François Furet : "Nous sommes condamnés à vivre dans le monde dans lequel nous vivons". Il n'y a pas d'alternative : telle est la conviction que les formes de domination actuelles sont parvenues à disséminer dans le corps social. Au-delà des opinions de chacun, telle est la norme de fait, en vertu de laquelle l'agir se conforme à une implacable logique d'adéquation à la réalité socialement constituée. (p. 7-8)”
Jérôme Baschet, Adiós al Capitalismo: Autonomía, sociedad del buen vivir y multiplicidad de mundos

“En finir avec le système capitaliste ne saurait en aucun cas se réduire à un changement dans le régime de propriété des moyens de production, à la planification de l'économie ou à une répartition plus juste des bénéfices de celle-ci. Cela ne peut signifier autre chose que l'abolition de la valeur et de son écrasante prédominance tant dans l'ordre économique que dans l'ensemble de la vie sociale et subjective. Prendre pleinement la mesure de ce qu'implique l'abolition de la valeur (c'est-à-dire aussi de la prééminence du travail abstrait) n'a rien d'aisé. Mais du moins est-il clair que cela - et cela seul - équivaut à la destruction du moteur même de la folle mécanique du productivisme capitaliste, à savoir la force incontrôlable qui oblige à produire sans cesse davantage sous l'effete de la seule nécessité de l'expansion de la valeur. Une fois éliminée cette compulsion mortifère de la production-pour-la-production-et-pour-le-profit, les producteurs (qu'il conviendrait de ne plus qualifier par ce terme) retrouveront la pleine maîtrise de la création de valeurs d'usage, réalisée sur la base e choix arrêtés et assumés collectivement (tandis que l'autoproduction inscrite dans le temps disponible relèvera de l'entière liberté de chacun). Plus profondément, cela signifie que la production de biens et de services (qu'il serait souhaitable de nommer autrement), tout en demeurant la base nécessaire à la vie, cessera d'être la sphère centrale et déterminante de l'organisation collective, comme elle l'est, de manière très spécifique, dans la justement nommée société de la marchandise. (p. 115)”
Jérôme Baschet, Adiós al Capitalismo: Autonomía, sociedad del buen vivir y multiplicidad de mundos

“Le premier point à prendre en compte est le fait que la production globale actuelle est quantitativement suffisante pour assurer l'alimentation de l'ensemble de la population mondiale. La disponibilité alimentaire mondiale est de 2 790 calories par jour et par personne (données de 2001-2003), ce qui pourrait être suffisant. La sous-alimentation qui affecte aujourd'hui un milliard d'individus pourrait être éradiquée par ure réorganisation de la production, notamment avec une réorientation vers la multiplicité des cultures vivrières et par un rééquilibrage du stock calorique, fort mal distribué (3 490 calories par jour et par personne dans les pays développés, contre 2 254 en Afrique subsaharienne). Quant à la malnutrition (carences en vitamines et minéraux) et à son envers, l'obésité et le surpoids (provoqués essentiellement par la diffusion des habitudes alimentaires promues par le secteur agroalimentaire et la grande distribution), qui affectent chacune un milliard d'individus, ils pourraient être résorbés, sans augmentation quantitative globale, par une réorientation vers une agriculture paysanne développant des pratiques agro-écologiques. Si l'agriculture industrielle actuelle fait valoir de manière tronquée sa supériorité, notamment en termes de productivité par hectare, une évaluation plus globale, incluant l'ensemble des coûts directs et indirects (notamment écologiques), invite à faire pencher la balance de l'efficacité du côté de l'agriculture paysanne. De fait, l'agriculture industrialisée est entraînée dans un cercle vicieux, marqué notamment par l'épuisement et la salinisation des sols, la multiplication des insectes résistant aux pesticides, la hausse des pathologies du bétail ; en outre, elle provoque une baisse du pouvoir nutritif des produits, notamment des fruits et légumes à croissance rapide. Enfin, il faut indiquer que les surfaces agricoles consacrées à des cultures non alimentaires (agrocarburants notamment) doivent être restituées à leur vocation initiale, ce qui offre une marge de manœuvre importante pour assurer à l'ensemble de l'humanité une alimentation quantitativement et qualitativement satisfaisante. On dispose également de deux leviers importants pour atteindre et maintenir cet impératif élémentaire : d'une part, une limitation de l'élevage, particulièrement glouton en énergie et en surfaces (40 % des grains actuellement produits sont destinés à l'alimentation animale) et écologiquement dangereux (importantes émissions de gaz à effet de serre) ; d'autre part, une élimination du gâchis alimentaire (évalué à 30 % au moins dans le système alimentaire industriel mondial, et à 100 milliards de dollars par an uniquement aux États-Unis). (p. 190-192)”
Jérôme Baschet, Adiós al Capitalismo: Autonomía, sociedad del buen vivir y multiplicidad de mundos

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Littérature franç...: Meilleurs romans francophones des années 2010 15 282 Jan 12, 2020 10:52PM  


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