Tirant les leçons de la sagesse universelle et nous faisant part de sa propre expérience, Frédéric Lenoir nous donne les clés qui nous aident à vivre, dans son livre le plus personnel. " De tous mes livres de philosophie et de spiritualité, celui-ci est certainement le plus accessible, mais sans doute aussi le plus utile. Car ce n'est pas un savoir théorique que je cherche à transmettre, mais une connaissance pratique, la plus essentielle qui soit : comment mener une vie bonne, heureuse, en harmonie avec soi-même et avec les autres. Ce que je dis ici avec des mots simples et des exemples concrets, comme au cours d'une conversation avec un ami, est le fruit de trente années de recherches et d'expériences. Mon témoignage personnel importerait peu s'il n'était éclairé par la pensée des philosophes et des sages de l'humanité qui ont marqué ma vie : le Bouddha, Confucius, Socrate, Aristote, Épicure, Épictète, Jésus, Montaigne, Spinoza, Schopenhauer, Lévinas parmi d'autres. Exister est un fait, vivre est un art. Tout le chemin de la vie, c'est passer de l'ignorance à la connaissance, de la peur à l'amour. " Frédéric Lenoir
1964. His parents return to France and move to the country to raise their four children, born in Morocco and Madagascar.
1970-1979. He moves to Paris. An unruly student, he is particularly ill-disposed to doing schoolwork and is sent to three different lycées (Victor Duruy, Buffon, Camille Sée). As a teenager he reads Hesse and Dostoyevsky, kindling his interest in existential questions. At 15 he develops a passion for philosophy after reading Plato’s Dialogues, and in astrology from reading books by André Barbault.
1980-1985. The Swiss psychologist Carl Gustav Jung has a profound effect on his intellectual direction, triggering a desire to study mankind’s great myths and religions. After an early fascination with Asian spirituality, in particular Tibetan Buddhism, discovered through the work of Chogyam Trungpa, he develops an interest in the Kabbalah and begins taking classes in the symbolism of Hebrew letters. He has no particular interest in studying Christianity, however. His Catholic upbringing, although very liberal, had focused too much on dogma and morality. Then, at 19, he reads the Gospels for the first time, and is amazed by them. He begins studying philosophy at the University of Fribourg, in Switzerland, with his childhood friend Emmanuel Rouvillois, who later becomes a monk by the name of Brother Samuel; there, he meets two crucial and outstanding professors: the Dominican philosopher Marie-Dominique Philippe (with whom he writes a book of interviews, Les trois sagesses, in 1994) and the philosopher and Talmud scholar Emmanuel Lévinas who, as a testament, leaves him a fine text on ethics in his book Le Temps de la responsabilité (1991). Parallel to his philosophy studies, he goes on a personal spiritual quest that leads him to spend several months in Israel and India, as well as in Christian hermitages and monasteries in France.
1986. As editor of the religion department at Editions Fayard, he publishes several books examining philosophical and spiritual themes.
1991. He resigns from his position as editor to devote more time to academic research and writing, and begins work on a doctoral thesis on Buddhism in the West at the Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
1992. Passionate about ecological issues, he helps found the association ‘‘Environnement sans frontières.’’ In 2003 he publishes a book of interviews with his friend Hubert Reeves, who sounds the alarm on the risks threatening the planet. (Mal de Terre).
1994. He is appointed associate researcher at the Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Following in the footsteps of Edgar Morin, one of his intellectual mentors, he takes on the issue of religion in a multi-disciplinary approach combining philosophy, sociology and history.
1997. He writes l’Encyclopédie des religions, conceived and compiled with Ysé Tardan-Masquelier, (2500 pages, 2 volumes, 150 collaborators).
1996-2000. He writes for L’Express on a regular basis.
1998. He writes and directs an international study about sects for television with Lolande Cadrin-Rossignol. The documentary series, entitled ‘‘Sectes, mensonges et idéaux’’ (‘‘Sects, Lies and Ideals’’), is broadcast in France on the Cinquième channel and in numerous other countries. He also co-writes a documentary about the Dalai Lama that is broadcast on Canal +, and a series of three 52’ episodes on the Cinquième channel entitled ‘‘Dieu a changé d’adresse’’ (‘’God has changed his address’’).
1998-2005. He writes a number of books − some alone, others with Catherine David and Jean-Philippe de Tonnac − of interviews with such diverse figures as Abbé Pierre, Umberto Eco, Stephen Jay Gould, Jean Vanier, Hubert Reeves and Jean-Claude Carrière.
3,5/5 Certainement pas le meilleur livre de cet auteur. Un y retrouve les thèmes habituels, un mélange de religion et de philosophie, mais qui pour moi ont sonné un peu comme du réchauffé. Peut-être que j'ai déjà trop lu Frédéric Lenoir et bien que le relire nous permet toujours de se rappeler les points importants, j'ai trouvé que ce livre apporte bien peu de nouveauté. Peut être une belle porte d'entrée pour ceux qui ne le connaissent pas, mais si vous avez déjà lu quelques-uns de ses livres, celui-ci n'est probablement pas essentiel.
Dans le cadre d’un bingo de lecture de la bibliothèque, j’avais à choisir un livre écris par un auteur portant mon nom. J’avais le choix entre Frédéric Beigbeder et M Lenoir, comme je n’avais pas envie de lire sur l’amour qui rate après 3 ans et que j’étais curieux de lire un ouvrage de M Lenoir, j’ai donc opté pour celui—ci.
Je ne sais pas si c’est son « meilleur »’pour commencer. Je sais simplement que ça été plus ou moins mon genre.
Pour les réflexions que le livre apporte, c’était intéressant, surtout que l’auteur le fait en mélangeant spiritualité, religion et philosophie.
Mais rendu à la fin, j’étais prêt à passer à autre chose.
Je le conseillerais à quiconque cherche un livre sur le développement personnel et qui se demande comment trouver le bonheur ailleurs que dans les choses matérielles.
Mélange d'exemples religieux, philosophiques et de tranches de vie de l'auteur. Livre intéressant pour les points qu'il aborde, malheureusement très superficiellement : les exemples de sa vie cassent à chaque fois un raisonnement qui pourrait être poussé un peu plus loin. On ne lit pas non plus de parti pris à propos d'une "vie intérieure", à part quand on veut rester dans les clous de la norme sociale et politique (ce qui ne fait en fait pas partie de nos vies intérieures...). Pour résumer : on touche à tout mais on n'en saura pas plus dans ce livre.
Frédéric Lenoir. Une découverte pour moi. le livre est simple, plein de passages intéressants, il aborde le sujet de la spiritualité sans presque évoquer Dieu! j'aime bien ce petit livre.
Si je ne l'avais pas reçu en cadeau je n'aurai sans doute jamais lu ce livre , mais la curiosité l'a emporté, surtout que le mot qui l'accompagnait disait "This is my bible ". Ce petit traité nous rappelle quelques clés indispensables pour vivre sereinement en éclairant les différents thèmes abordés par des références aux philosophes de toutes cultures . Une bonne surprise .
Résumé du livre de Frédéric Lenoir « Petit traité de vie intérieure »
1. Dire OUI à la vie
Siddhârta atteignit l’éveil après avoir comprit qu’il fallait accepter le donné de la vie plutôt que de le combattre et chercher à éliminer le malheur. C’est par la connaissance de soi et par un travail de transformation profonde que nous pouvons atteindre une véritable sérénité. La sagesse commence par une acceptation totale de la vie telle qu’elle nous est donnée, une acceptation de l’inévitable et se poursuit par la juste transformation de ce qui peut l’être et qui dépend de nous.
2. Confiance et lâcher prise
La foi est indispensable pour progresser par la confiance que nous faisons à nous-même et aux autres. Si la peur remplace la confiance, on reste paralysé dans notre vie. Nous devons apprendre à voir les cadeaux de la vie pour percevoir le positif et cesser de contrôler autrui. Khalil Gibran : Vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont les enfants de la vie. Le lâcher prise augmente la confiance et nous aide à aller plus loin dans l’abandon.
3. Responsable de sa vie
Une vie réussie est le fruit d’un engagement dans tous les secteurs de l’existence. Nous sommes en charge de notre bonheur ou de notre malheur, responsable de notre liberté. La conscience de la responsabilité individuelle conduit à la conscience de la responsabilité collective.
4. Agir et non agir
L’engagement et l’action ne peuvent se réaliser de manière féconde et efficace que par une mise à distance.
5. Silence et méditation
La solitude et le silence permettent l’accès aux expériences de la contemplation et du divin. Silence et méditation permettent à la boue de notre esprit de retomber pour permettre à l’eau de la conscience de s’éclaircir.
6. Connaissance et discernement
La quête de connaissance est une quête de liberté. Pour connaître, il faut désapprendre pour se forger sa conviction personnelle plutôt que de suivre aveuglément les croyances sociales ou religieuses à disposition.
7. Connais-toi toi-même
… Et tu connaîtras l’univers et les dieux. Celui qui va jusqu’au bout de son cœur connaît sa nature d‘homme. Connaître sa nature d’homme, c’est connaître le ciel. Si je juge autrui, je me juge en premier puisque j’abrite les tendances inavouables que je suis en train de juger. Si nous apprenons à nous connaître en vérité, nous devenons plus compatissants et l’image idéalisée que nous avons de nous-mêmes va s’écrouler. Cela peut être insupportable tant que l’on n’entre pas dans l’acceptation de ce qui est. Une acceptation qui est l’indispensable pas vers la transformation. Idéaliser soi-même ou son clan ou sa nation a pour conséquence de rejeter le mal sur l’extérieur. C’est ainsi que se légitiment toutes les guerres.
8. L’acquisition des vertus
La vertu est une médieté entre deux extrêmes. C’est la Voie du Milieu prêchée par Bouddha.
9. Devenir libre
Il existe l’esclavage intérieur dont l’homme ne peut se libérer que par la connaissance de lui, par la maîtrise, la sagesse et la compassion. L’individu ne souffre plus de trop d’interdits mais de trop de possibles, d’une injonction d’autonomie et de performance trop lourde.
10. Amour de soi et guérison intérieure
Sans amour, nous nous desséchons. Le fondement même de l’amour est l’amour de soi. Si la relation a soi est déviée, nous projetterons sur autrui les problèmes qui nous appartiennent et qui ne sont pas résolus. Les cas de blessures narcissiques doivent bien souvent se soigner avec l’aide d’un thérapeute. La victime d’une blessure narcissique porte son désir vers des êtres ressemblant à ceux qui sont cause de leur souffrance et vont raviver la douleur. On entre dans la répétition. Une blessure narcissique ne sera souvent guérie que par l’amour, à travers une relation « bonne » en commençant par accepter de quitter la carapace que nous avions endossée, enfant, pour supporter la douleur du mésamour.
11.La règle d’or
Ne fais pas autres ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse. Fais aux autres ce que tu voudrais qu’on te fasse.
12.L’amour et l’amitié
Au lieu de mourir, vient m’aider à aider. Donner est une bien plus grande joie que celle de recevoir.
13.La non violence et le pardon
Pardonner, ce n’est pas oublier. C’est réussir à apaiser la blessure suscitée par autrui et à tout mettre en œuvre pour que la situation source de la blessure ne se reproduise plus.
14.Le partage
C’est en donnant que l’on reçoit. C’est en s’oubliant que l’on se retrouve.
15.L’attachement et le non attachement
La vie implique la souffrance de la perte des être aimés et il faut l’accepter. Le déchirement de la rupture ou du deuil est le prix à payer de l’amour.
16.L’adversité est un maître spirituel
La dépression et souvent la conséquence de l’incapacité à atteindre les objectifs de performance et de réalisation de soi que la société nous donne. Une conversion du regard s’impose. L’échec consiste à nous remettre dans une attitude d’humilité face à la vie. Il nous contraint à accepter la vie telle qu’elle est et non telle que nous la voulons. La vraie souffrance naît de notre résistance au mouvement de la vie. Une dépression ou un échec est le signe qu’il faut changer notre vie car ça ne peut plus continuer comme ça.
17.Ici et maintenant
La résilience est le processus qui permet de métamorphoser la douleur.
18.Apprivoiser la mort
Il est vain de vouloir souffrir par avance pour de ce qui ne cause encore aucune douleur.
19.L’humour
L’humour permet une prise de distance – bien nécessaire – avec le réel.
L. bespreekt verschillende belangrijke tegenstellingen met betrekking tot het vinden van geluk en betekenis.
Kennis en Liefde: Hoewel kennis, met name zelfkennis, cruciaal is voor het bereiken van geluk en vrijheid, benadrukt L. dat het niet voldoende is. Liefde, zowel voor zichzelf als voor anderen, is net zo belangrijk. Zonder liefde verdorren we, net zoals we zonder vrijheid verstikken.
Vrijheid en Veiligheid: De moderne mens heeft een ongekende vrijheid om eigen keuzes te maken. Deze vrijheid kan echter ook leiden tot angst en verlamming, waardoor sommigen hun vrijheid opgeven in ruil voor de veiligheid van dogma’s, autoritaire systemen, of verslavingen. L. benadrukt dat ware vrijheid voortkomt uit innerlijke bevrijding van hartstochten en onwetendheid.
Geluk en Succes: De huidige maatschappij is geobsedeerd door prestatie en succes, wat een enorme druk legt op individuen. L. stelt dat geluk niet voortkomt uit externe factoren zoals rijkdom of status, maar uit innerlijke vrede en een juiste relatie met zichzelf en anderen.
Pijn en Groei: Tegenslagen, zoals ziekte, verlies of mislukking, worden vaak gezien als negatief. L. betoogt echter dat ze kansen kunnen bieden voor groei, zelfkennis en een hernieuwde waardering voor het leven. Hij verwerpt de christelijke nadruk op lijden als een noodzakelijk offer en benadrukt dat Jezus zelf leed afwees (p. 147v).
Hechting en Loslaten: Materiële bezittingen en succes kunnen een bron van plezier zijn, maar gehechtheid eraan leidt tot lijden. L. pleit voor een filosofie van ‘niet-hechten’ (p. 134v), geïnspireerd door het boeddhisme, waarin men leert waarderen wat men heeft zonder eraan te klampen. Dit betekent niet dat men materialisme of het lichaam moet verachten.
Humor en Ernst: Humor wordt vaak gezien als oppervlakkig, maar L. benadrukt de spirituele en verbindende kracht ervan. Humor stelt ons in staat om afstand te nemen van de werkelijkheid, tegenslagen te relativeren en een meer speelse en lichte benadering van het leven te ontwikkelen. Hij betreurt het gebrek aan humor in de westerse filosofische traditie en suggereert dat zelfs Jezus humoristisch kan zijn geweest.
L.s eclectische aanpak met het streven naar een universele levensfilosofie maakt het betoog wat oppervlakkig. Bijv. de bespreking van het concept van ‘zonde’ in het christendom (hfst. 9). Hij legt uit dat Jezus de nadruk legde op de innerlijke dimensie van zonde, als een misplaatste gerichtheid van verlangen die ons van God en de waarheid scheidt. Deze interpretatie is interessant, maar gaat voorbij aan de diepere theologische debatten over de aard van zonde en genade binnen de christelijke traditie.
💭Entre philosophie et réflexion. Un cheminement initiatique d'une devise "exister est un fait vivre est un art". pensées spirituelles philosophiquement moulues un mélange ou je m'aventure pour la 1ere fois. Ça aurait été plus pratique ou rentable d'en lire des parties correspondantes quand la situation se voyait Pesante . Entre Désorientation, deuil, rupture, quête de sagesse ou d'un apaisement quelconque. où parfois se cacher sous Une réconfortante couverture peut être la seule issue. On aurait mieux apprécier la dimension de développement soigneusement présente tout en ressentant la chaleur aimante qui se dégage des paragraphes. La où on sent l'intention de l'écrivain a vouloir porter aide clémente et sincère . Le livre était parsemé également des expériences personnelles de Frédéric lenoir.Bien que le cheminement de chacun est personnelle la touche de boost peut s'imposer.. quand on n'a pas d'ami(e)s parfois les livres peuvent bien nous aider... un petit Traité de vie intérieur l'aurait fait aussi parfois :)
Problématique, ce livre. Il est intéressant, ok, mais absolument pas transcendant. Par contre l'auteur a un peu trop tendance à partager son avis sous forme de vérité que le lecteur ou la lectrice n'est pas obligé.e de partager, mais quand même, c'est lui le "sage" dans l'histoire. Son point de vue sur l'avortement n'a absolument rien à faire dans ce livre. Ses propos sur les viols et meurtres qui sont "de l'amour excessif et non maîtrisé"? Inacceptables. On notera aussi son avis sur le temps passé "à ne rien faire". Des propos typiques que quelqu'un qui dispose d'argent, d'espace, soit une forme de luxe. À ajouter : une probable épouse pour s'occuper de tout le travail de care qui empêche la majeure partie des femmes de prendre la moindre vraie pause, et pour qui du temps sans rien faire n'est qu'un lointain fantasme.
En somme, c'est un livre complètement déconnecté, qui, hormis quelques réflexions intéressantes, répète des maximes plates et sans fond.
Ce ne fut pas le meilleur livre de développement personnel que j'ai lu. Une bonne introduction sur certains concepts qui permettent de mieux apprendre à se connaître mais probablement que j'en connaissais déjà un peu trop pour que ce soit un coup de cœur. J'ai quand même apprécié le fait que l'auteur complémente à chaque fois ses écrits à l'aide de références à différents philosophes, surtout les Antiques. C'est un livre très accessible et facile à comprendre pour ceux qui sont intéressés par le développement personnel mais j'aurais préféré qu'il développe certains concepts plus que d'autres au lieu de n'écrire qu'une dizaine de pages par chapitre. En bref, une bonne introduction, des vérités qui font du bien et qui sont bonnes à rappeler.
إن عدم التعلق بالأشياء هو إحدى الوسائل الأساسية لعيش “حياة سعيد“. فنحن يهمنا أن يكون لكل منا بيت نملكه، وأن نأكل كل يوم عند شعورنا بالجوع. أما في ما يختص بالأمور الأخرى، فإن السعادة والشقاء يتوقفان أساساً على عوامل أخرى هي: الحب، الحرية، الصحة، ضبط الذات. لذا يتوجب علينا أن نستقبل الحياة كما تعرض علينا وبما تنطوي من يسر وعسر. فنرضى بفتراتها السعيدة التي ننعم أثناءها أحياناً بمتع نحن بغنى عنها. وبفتراتها الأصعب كذلك التي نقدرها من أجل التنعم بمتع أشد عمقاً. يتراءى لي أن الفلسفة البوذية التي تعتبر كل شيء خاضعاً للتحول والتغير والحركة الدائمة هي عين الصواب . إنها تؤسس لفلسفة “عدم التعلق“: علينا ألا نتعلق بما هو غير ثابت. إذ بإمكاننا أن نتمتع يوماً بصحة جيدة، وفي اليوم التالي بصحة سيئة، أن نكون أغنياء يوماً، وفقراء في الغد، ولا أحد يسعه أن يضمن ثبات مراتب الشرف والثروة. ثم إن فلسفة عدم التعلق البوذية نجدها في فلسفات العصور القديمة الرئيسة، كما رأينا ذلك في الفصول السابقة التي ذكرت فيها الأبيقوريين والرواقيين، ونجدها كذلك في تعاليم جميع الأديان الكبرى التي لا تشجب المادة أو الملذات الحسية، بل تشجب التعلق بالماديات والمال. إن عدم التعلق فلسفة لا تحض على التقشف ولا تستوجب ازدراء الماديات، بل تكتفي ببساطة برفض التعلق بها. فمن الطبيعي أن يشعر المرء بالمتعة إن توافرت له حياة مادية رخية، وكان له بيت، وكمبيوتر وسيارة يعملان على أفضل وجه، وإن أتيح له السفر في أوقات لفراغ. المهم هو البقاء في حال من اليقظة وعدم الاستسلام لمغريات التعلق بكل هذه الأمور التي تحت تصرفنا، والتي ينبغي، إذا ما خسرناها، ألا توقعنا في الحزن والأسى، ولا تهز نفوسنا. فنحن لسنا عبيداً لها .. لكننا ملزمون مع ذلك باحترامها، إذ ليس من العدل في شيء، أن نترك منازلنا تتداعى، ونملك بستاناً ولا نعنى باستصلاح أرضه. فاحتقار الماديات، وهو عمل يرثى له، مرتبط في الغالب باحتقار الجسد. هذا ولا يعني عدم التعلق بالأمور الفانية كراهية الجسد أو ازدراءه وازدراء ما يمت بصله إلى المادة، كما هي الحال أحياناً في بعض التيارات الدينية التقشفية. وحب المرء لجسده، على ما قلت آنفاً، والعناية به بشكل صحيح يعتبر من صميم الحياة الروحية ويسهم في ازدهارها. كذلك حب البيئة التي نعيش فيها وتخصيص قليل من الوقت بغية تحسينها وتجميلها يشكل إجراء مماثلاً، لذلك، أكرر، أن نحافظ على المسافة الضرورية كي لا نصبح عبيد أجسادنا وأهوائنا ومساكننا. فـ(بوذا) يوصي في الواقع بعدم التعلق بالنسبة إلى جميع الكائنات الحية، بمن فيهم الذين هم أقرب إلينا؛ كوالدينا، وزوجاتنا وأبنائنا. هؤلاء أيضاً، يقول (بوذا)، خاضعون، على غرار الكون بأكمله، لقانون عدم الثبات: إنهم سيرحلون ذات يوم، وسينفصلون عنا، ونحن سنتألم من جراء ذاك. (بوذا) على حق تماماً؛ إذا شئنا تجنب كل أنواع الألم يجدر بنا ألا نتعلق أبداً بأي إنسان كان. ولكن ماذا يحل آنذاك بتجربة الحب، والصداقة اللذين يعتبران شرطاً لاكتمالنا؟ إن انعدام الحب، عطاًء ونيلاً، يجفف النفس. والحال أني لا أعتقد بأن في إمكاننا أن نحب من دون تعلق. ليتنا نستطيع أن نحب ونظل لا مبالين إذا مات الشخص الذي نحب. فالحياة تقتضي وجع فقدان أشخاص محبوبين. وينبغي قبول ذلك. إن التمزق الناجم عن القطيعة أو الحداد هو الثمن الواجب دفعه للحب. إنه ثمن باهظ، ولكن يبدو لي من الضروري قبوله بوعي تام لنعيش الحياة بصورة كاملة.
Une petite découverte pour ce livre qui se lit avec une facilité déconcertante. Mais les messages essentiels sont là et l'optimisme de Frédéric Lenoir est assez déroutant et tellement appréciable dans notre vie de dingues d'aujourd'hui (optimisme qu'on lui reproche d'ailleurs) J'ai commencé à lire de la philosophie depuis peu de temps et j'avoue que c'est la plus abordable que j'ai lue. Les références philosophiques sont là, Socrate, Diogene et les autres sont bien présents. Mais Frédéric Lenoir ose nous emmener sur un terrain bien plus sensible celui de la religion. Il nous avoue ouvertement être philosophe et croyant en même temps... j'ai du mal à le concevoir mais cela reste intéressant ! Une lecture qui est la bienvenue en ce qui me concerne.
Un traité qui fait du bien au moral et rappelle utilement, nous questionne, sur les priorités de nos existences. Une prise de recul immédiate assez favorable lorsque le quotidien est pesant, comme en ce moment. L'originalité, et ce qui est agréable, chez F. Lenoir est le syncrétisme de la spiritualité et de la philosophie, de l'Orient et de l'Occident. Pas de niaiseries-banalités à la sauce développement personnel. Davantage du bon sens, éclairé par l'expérience humaine commune, les grands philosophes et les grands humains de notre monde. J'ai particulièrement aimé le chapitre 19 sur l'humour.
Petit livre bien sympathique qui fait du bien et encourage une vision positive. J'aime le fait que les croyances sont abordées sous un angle de guide, cependant parfois remise en question par l'auteur. Cela encourage la critique et à ne pas prendre les choses telles qu'on nous les enseigne. C'est le premier livre que je lis de Frédéric Lenoir, mais j'aime bien ses anecdotes personnelles. Je n'ai jamais réellement lu les livres de philosophie que l'on me conseillait en terminale, je les trouvais lourd au niveau du langage, du fait que les auteurs n'étaient pas contemporains. Par contre j'ai toujours aimé l'approche qu'avait ma prof a ramener leurs pensées à la société actuelle. C'est ce que fait Frédéric Lenoir ! On se sent réconcilié avec ces auteurs philosophes.
Petit livre de self-help démago et bidon rempli d'anecdotes personnelles dont on se fiche. Les citations et les rencontres de l'auteur avec des people du bien-être sont franchement gonflantes. J'avais l'impression d'utiliser mon temps à apprendre comment Fred a bien réussi sa vie et comment il est devenu un homme parfait avec des potes trop cool avec des failles mais qui s'acceptent eux-mêmes : abbé Pierre, Pierre Rabhi, Dalaï Pierre Lama...sauf qu'on est pas tous parfaits avec des potes célèbres. Alors, les leçons de morales....c'est long.
The Petit Traite de la Vie Interieure is an excellent way to read about philosophy and religion without having to go through complicated and often sterile volumes on those subjects. Occasional self-disclosure makes the reading even more interesting. Highly recommendable.
"Esistere è un fatto,vivere è un'arte " Mi è piaciuto che abbia fatto il confronto tra buddismo,cristianesimo e altre fedi. È un concentrato di filisofia,religione e spiritualità. Però non è che dopo averlo letto mi cambia la vita,sono sicuramente interessanti i consigli,ma gli insegnamenti per la mia vita,preferisco trarli dal mio quotidiano.
كتاب رائع و خفيف و يشرح نظرة المعلمين الكبار سواء الروحيين أو الفلاسفة أو الشخصيات العظيمة مثل الرسل و رسالات الاديان .. على مر الأزمان و إرثهم الفكري من منظور الكاتب و تطبيقه و تأثيرها عليه كشخص و انسان و ككاتب . طريقة كتابة الكاتب ممتعة و بسيطة و مباشرة تجعلك تفهم في صفحة أو اثنين ما قد يكتبه المختصون أو الباحثون في كتب ضخمة أو معاجم .. و هناك تكمن روعة و موهبة فريدريك لونواغ .
Je ne suis pas une adepte des livres philosophiques et de croissance personnelle. Par contre j'ai aimé ce livre que j'ai lu par petit bout, 1 chapitre à a la fois. Les thèmes abordés font réfléchir et sont toujours appuyés par des références philosophiques et religieuses intéressantes.