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Jacaranda

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Milan, 11 ans, enfant unique, s’ennuie ferme dans une France où les échos des tragédies lointaines ne parviennent que par bribes, le soir, à la télévision. Et voilà que soudain, à la fin de l’été 1994, sa mère lui impose la présence d’un prétendu cousin de son âge, Claude. D’abord dérouté par ce garçon mutique et blessé tout juste arrivé du Rwanda, Milan trouve en lui un presque frère avec qui tout partager, sa chambre et sa banlieue enfin moins maussade, ses jeux et ses passions, ses rires et ses peines…

Mais ce double devenu si proche lui est arraché aussi brusquement qu’il était apparu. Milan n’était que seul, le voici éprouvé par le chagrin, révolté par le silence de ses parents. Il ne le sait pas encore, mais pas à pas, voyage après voyage, devenu jeune homme puis adulte, il va remonter à la source du mystère familial et aux origines du drame du Rwanda, en pleine reconstruction après le génocide des Tutsis.

Là-bas, il trouve une famille : sa taiseuse grand-mère ; Eusébie, généreuse et déterminée ; Claude, toujours rêveur, installé dans un joyeux caravansérail avec son copain Sartre ; la petite Stella souvent réfugiée en haut du jacaranda, son arbre fétiche ; et tant d’autres qui essaient d’avancer dans un pays blessé mais d’une phénoménale vitalité. Les plaies à vif y sont dissimulées sous un tourbillon de bruit, de musique et d’alcool.

Ni tout à fait de là ni tout à fait d’ailleurs, Milan devient le passeur de secrets qu’il faut réussir à exhumer. Les révélations seront douloureuses pour chacun et Stella devra renoncer au jacaranda tant aimé, mais au bout du chemin, peut-être la réconciliation est-elle possible.

Comme Milan écoute et parvient à comprendre le pays de ses origines, Gaël Faye reconstitue avec sa douceur unique les parcours contrastés de ses personnages. Sur quatre générations, il nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui tente malgré tout l’expérience du dialogue et du pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante.

282 pages, Paperback

First published August 14, 2024

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About the author

Gaël Faye

10 books463 followers
French-Rwandan Gaël Faye is an author, composer and hip hop artist. He was born in 1982 in Burundi, and has a Rwandan mother and French father. In 1995, after the outbreak of the civil war and the Rwandan genocide, the family moved to France. Gaël studied finance and worked in London for two years for an investment fund, then he left London to embark on a career of writing and music. He is as influenced by Creole literature as he is by hip hop culture, and released an album in 2010 with the group Milk Coffee & Sugar. In 2013, his first solo album, Pili Pili sur un Croissant au Beurre, appeared. It was recorded between Bujumbura and Paris, and is filled with a plethora of musical influences: rap laced with soul and jazz, semba, Congolese rumba... In 2018 he received the prestigious Victoires de la Musique Award. Small Country is his first novel. It was a huge bestseller in France, winning the Prix Goncourt des Lycéens 2016, and is being published in thirty territories worldwide.

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1 star
27 (<1%)
Displaying 1 - 30 of 801 reviews
Profile Image for enzoreads.
155 reviews2,273 followers
December 6, 2024
Je suis en LARMES je suis détruit la HONTE de pas lui avoir donné le Goncourt je fais que pleurer oh purée c’est quoi ce bordeeeeeel @gaelfaye je t’envoie ma facture de psy. Merci d’avoir raconté ces histoires sur le génocide des Tutsis au Rwanda et de l’avoir fait avec une telle beauté. Il a si bien écrit sur le traumatisme générationnel bref j’vais jamais m’en remettre
Profile Image for Floflyy.
439 reviews233 followers
November 6, 2024
Sans aucun jugement négatif, je qualifierai ce livre de grand public. Mais grand public comme on les aime : avec une histoire, des récits, des témoignages à entendre. Le style et l'écriture est je trouve moins sensible que dans ses chansons. Mais ce que l'auteur a à dire possède une telle charge émotionnelle et historique qu'il n'en faut pas plus pour passer un excellent moment.
Profile Image for Frey.
932 reviews56 followers
August 31, 2024
Comme l’impression de relire Petit pays, dans les relations, dans les personnages, dans les situations. Le roman est long, maladroit par moment, le style est loin de ce côté aiguisé et marquant de ses textes de rap. Jacaranda me fait l’effet d’un documentaire, d’histoires racontées, de témoignages, parce qu’aucun des dialogues ne sonne juste, chaque histoire a l’air de sortir d’un manuel où l’histoire a été réécrite plusieurs fois et au final finir par être aseptisée de tout affect, ce qui rend ceux-ci au final vides de leur substance et ne permet pas d’assimiler les réactions décrites.

C’est un témoignage important de la marque du génocide sur les personnes et la société rwandaise, mais au-delà de cette idée, j’ai trouvé le style assez faible et l’histoire pénible. J’ai du mal à mettre de mauvaises notes à des livres qui parlent de sujets marquants, par impression de manquer de respect aux personnes ou aux situations, mais j’ai trouvé ce livre très moyen.
Profile Image for Eddy.
142 reviews28 followers
December 28, 2024
Jacaranda est un livre important je pense pour mieux connaître l'histoire du Rwanda. Les témoignages sont forts et l'auteur parvient parfois à toucher des moments de grâce. J'ai également beaucoup connecté avec son récit d'un français issu en partie de l'immigration et l'envie de connaître ses origines.

Malheureusement ça suffit pas à compenser que le récit sous ce format de roman est assez moyen (pas mauvais mais moyen). Le style est scolaire, la narration très simple, les personnages assez plats. Certaines parties du livre semblent sortir de Wikipedia. J'aurai aimé plus d'audace, un personnage principal plus fort qui soit acteur de cette histoire. Sinon, autant faire un récit de non fiction.
Profile Image for Karine Mon coin lecture.
1,682 reviews283 followers
September 4, 2024
J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman, qui nous ramène au Rwanda, mais après le génocide alors que les habitants tentent de reconstruire le pays et aussi à se reconstruire. Et vivre ensemble aussi.

À travers un jeune homme que nous verrons grandir et qui cherche ses racines malgré les silences de sa mère rwandaise, nous rencontrerons des générations de gens qui ont vu l'horreur.

Émouvant, avec des touches de lumière qui pointent. Je recommande et je pense qu'énormément de gens peuvent aimer.
Profile Image for Aude Bouquine Lagandre.
688 reviews202 followers
September 20, 2024
Dans son roman « Jacaranda », Gaël Faye nous entraîne dans une plongée intime et déchirante au cœur de l’histoire du Rwanda, un pays marqué par la violence, le génocide et la quête incessante de réconciliation. À travers quatre générations d’une même famille, l’auteur franco-rwandais tisse un récit où se mêlent mémoire et résilience, douleur et espoir, avec une sensibilité qui n’appartient qu’à lui. Le narrateur, Milan, un jeune homme d’origine métisse, grandit en France dans l’ombre d’un silence maternel imposant, celui de Venancia, sa mère rwandaise. Elle a choisi d’enterrer ses souvenirs, d’enfouir ses origines sous un mutisme glacial depuis son arrivée en France. Mais, en 1994, les images du génocide des Tutsis au Rwanda brisent ce silence et imposent une rupture brutale dans l’univers de Milan.

Le jeune garçon, encore enfant, découvre alors à travers les écrans les horreurs d’un pays qu’il connaît à peine. Il n’aura de cesse de vouloir comprendre, de percer le mystère de ses racines, d’explorer l’histoire douloureuse de sa mère, qui refuse toujours de parler de ce pays qu’elle a fui des années auparavant. Le cheminement de Milan est celui d’un retour aux sources, de voyage en voyage, de découverte en découverte. Sa quête de vérité le mène au Rwanda, terre de ses ancêtres, où il est confronté à une famille dont il ignorait l’existence et à un passé qu’il ne soupçonnait pas.

La force de « Jacaranda » réside dans cette fresque familiale qui, au fil des pages, dévoile les cicatrices d’un pays entier. À travers les souvenirs de Rosalie, l’arrière-grand-mère de Stella qui évoque les débuts de la colonisation belge, en passant par les récits d’Eusébie, celle qui a traversé les heures sombres du génocide (déjà présente dans « Petit Pays »), Gaël Faye dresse un portrait complexe et nuancé du Rwanda. Le livre remonte le cours du temps, dévoilant comment les semences du mal ont été plantées par les colons et les divisions imposées par les politiques d’ethnicité. On y découvre la façon dont le poison de la haine a été instillé, jusqu’à exploser en 1994 dans une violence inouïe qui a laissé le pays exsangue.

À travers le personnage de Milan, l’auteur interroge la mémoire, celle que l’on cache et celle que l’on choisit de partager. En rencontrant Claude, ce jeune garçon traumatisé qui refait surface dans sa vie, Milan est confronté à l’urgence de savoir, de comprendre. Leur amitié devient une passerelle entre deux mondes, un pont entre ceux qui sont partis et ceux qui sont restés. Claude, blessé au corps et à l’âme, symbolise ces survivants du génocide, marqués à jamais, mais porteurs d’une force incroyable. Leur relation incarne cette soif de résilience et de renouveau, malgré les traumatismes.

Le Rwanda de Gaël Faye est un pays où l’après-génocide reste une réalité complexe et douloureuse. La reconstruction nationale passe par le dialogue, mais comment pardonner quand le sang de ses proches est encore si frais dans la mémoire collective ? Comment se réconcilier quand les bourreaux et les victimes cohabitent désormais dans les mêmes villages, parfois même dans les mêmes familles ? Les juridictions gacaca, évoquées avec finesse dans le récit, symbolisent cet effort pour reconstruire une société fracturée. Ces tribunaux populaires, inspirés des pratiques communautaires, ont tenté de juger les coupables et de permettre aux familles de faire leur deuil, mais ils révèlent aussi les limites d’un processus de justice où le pardon est souvent plus une obligation sociale qu’une véritable libération.

La figure de Stella, une jeune fille rwandaise, incarne cette nouvelle génération qui porte en elle les stigmates du passé. Stella trouve refuge sous un arbre « Jacaranda », dont les fleurs violettes s’étalent comme des blessures dans le paysage. Cet arbre devient son sanctuaire, un lieu où elle observe le monde, où elle cherche à comprendre ce qu’elle n’a pas vécu, mais dont elle ressent profondément les répercussions. Le « Jacaranda », avec sa beauté fragile et sa capacité à fleurir même après les tempêtes, est une métaphore puissante de la résilience. Il est le témoin silencieux de la douleur et de la beauté, de la mort et de la renaissance, un symbole de la mémoire vivante qui refuse de s’effacer.

Gaël Faye réussit à capturer dans son récit une multitude de voix qui se croisent et se répondent. Il nous fait entendre les récits d’une arrière-grand-mère, d’une mère, d’une enfant, de survivants et de disparus. Chacune de ces voix porte un fragment de la mémoire collective, et ensemble elles dessinent le portrait d’un pays qui tente de se réconcilier avec son passé. Le roman, dans sa pudeur et sa poésie, refuse de sombrer dans le pathos. Il expose les douleurs sans les exacerber, il parle de vengeance sans la glorifier, il montre les cicatrices sans les rouvrir inutilement.

L’un des aspects les plus marquants de « Jacaranda » est sans doute la manière dont Gaël Faye parvient à rendre compte de la complexité de l’histoire rwandaise sans jamais simplifier ni minimiser les faits. À travers Milan, il nous guide dans un voyage qui est à la fois personnel et universel. On y découvre comment la mémoire d’un pays peut façonner celle d’un individu, comment les traumatismes se transmettent d’une génération à l’autre, et comment la quête de vérité peut être à la fois un acte de rédemption et de survie.

Et puis, il y a l’expérience unique du livre audio, où Gaël Faye lui-même, également musicien et poète, prête sa voix à « Jacaranda ». Il ne se contente pas de lire son texte : il l’habite, il l’incarne. Sa voix, douce et profonde, associée à de nombreux intermèdes musicaux, ajoute une dimension supplémentaire à l’écoute, une intensité émotionnelle qui touche le cœur de l’auditeur. Il restitue avec une infinie tendresse l’âme de ses personnages, leur fragilité, leur force, leurs doutes. On entend dans ses intonations toute la douleur des personnages, toute leur résilience, tout leur espoir. Son interprétation donne vie aux mots, aux silences, aux non-dits, créant une connexion intime avec son récit. On est transporté dans les rues de Kigali, on respire l’air chargé de poussière et de souvenirs, on entend les rires étouffés, les murmures des fantômes du passé. C’est une expérience vibrante, immersive, presque chamanique, qui transcende la simple lecture pour devenir un véritable voyage sonore au cœur de l’âme rwandaise. Il y a quelque chose de profondément authentique dans cette lecture, qui amplifie l’émotion et laisse une empreinte durable.

« Jacaranda » est une fenêtre ouverte sur un monde complexe et fascinant, une invitation à écouter, à ressentir, à comprendre.
Profile Image for Leslivresdemilie.
118 reviews54 followers
August 7, 2024
Je peine à trouver les mots. C’est le genre de récits qui vous retourne l’estomac, parce qu’on sait qu’il raconte la réalité. L’histoire de Milan, qui part sur les traces de son passé et à la découverte de sa famille rwandaise, qui a vécu l’horreur du ténicide du Rwanda. J’ai été énormément marquée par les réunions de commémoration qui ont lieu trois mois par année et lors desquelles plusieurs personnages ont raconté leur histoire. Je suis triste à la fin de ce livre. Triste de voir comment les humain-e-s peuvent se faire du mal continuellement. Triste que d’autres humain-e-s aient eu tant de d’horreurs à vivre et à survivre.

L’écriture de Gaël Faye est excellente, elle m’a entraînée de façon à ne plus vouloir quitter le roman avant de l’avoir terminé. Un livre de la rentrée littéraire à lire absolument.
Profile Image for Jovi Ene.
Author 2 books276 followers
July 19, 2025
„Cu timpul, dragostea mea pentru ea avea să se estompeze, fără să dispară cu totul, lăsând o urmă în ființa mea, așa cum îți amintești, după trecerea mai multor ani, versurile unei poezii învățate pe de rost în copilărie.”

Povestea lui Milan este una dintre multele povești ale supraviețuitorilor genocidelor repetate din Rwanda, țară despre care știm atât de puține (unii dintre noi își amintesc de reportajele de la televizor din anii 1990, alții de excelentul film Hotel Rwanda din 2004, la rândul său inspirat din fapte reale). Foarte tânăr, Milan se află în fața unei tăceri de nepătruns - tatăl său francez și mama ruandeză nu vorbesc niciodată de trecutul din țara natală a mamei, însă totul se schimbă în 1994 când în familie apare un copil de aceeași vârstă, supraviețuitor al genocidului din acel an, rănit și scuturat de coșmaruri, care devine liantul între Milan și țara africană pe care are nevoie să o înțeleagă. An după an, deceniu după deceniu, de la Paris la Kigali, Milan își descoperă prezentul și viitorul prin încercarea sa de a-și înțelege mama, bunica, unchiul, verișorii, rudele africane care sunt sânge din sângele său. E multă tragedie în paginile acestei cărți, sunt multe lacrimi și sentimente contradictorii, dar și multă speranță: Rwanda ține trei luni pe an de comemorări ale genocidelor succesive tocmai pentru ca noile generații să conștientizeze trecutul și să poată trăi în armonie și în pace în prezent și în viitor, chiar cu copiii și nepoții criminalilor deceniilor din urmă.
Cutremurătoare poveste, un foarte bun roman.
Profile Image for Stormaloo.
265 reviews7 followers
September 26, 2024
J'avais été bouleversé par Petit Pays pour sa profondeur et sa capacité à toucher le cœur, mais ici, l’histoire de Milan m’a semblé trop distante. Les dialogues manquent de vie, et même avec un sujet aussi poignant que le génocide rwandais, je n’ai pas ressenti les émotions que j’espérais. Le récit fait parfois trop factuel, comme si l’auteur voulait garder ses distances. J’ai eu du mal à me laisser emporter. C’est un livre essentiel pour la mémoire, mais sur le plan personnel, il ne m’a pas touché autant que je l’aurais voulu.
Profile Image for Claudia.
30 reviews18 followers
June 28, 2025
"Spitalul e un vapor de noapte care pescuiește omenirea de pe fundul abisului, marii arși de pe urma efortului de reconstrucție, pe cei secătuiți de presiunile familiale, pe cei zdrobiți de convențiile sociale, pe cei care au dezertat de la marea comedie umană. Dar le oferă un refugiu mai ales acelor umbre amorțite care se scuză că încă există, acelor suflete rătăcitoare care trăiesc în locuri fără lumină, cochilii umane chinuite de frământări și de coșmaruri imposibil de vindecat."
Profile Image for Typhaine D'Udekem.
75 reviews6 followers
January 8, 2025
Incroyable, un livre qui va me rester longtemps en tête ❤️‍🩹🇷🇼
Profile Image for Luana Rizea.
466 reviews25 followers
August 9, 2025
Încă un roman care a dezvăluit cel mai puternic animal și cea mai oribilă creatură de pe pământ: omul! Omul, cu binecuvântarea religiei și puterea conducerii poate fi o armă de o cruzime de nedescris!
Când crezi că omul a ucis cu sălbăticie acum sute de ani, că a lovit ca primitivul în copii, femei și bătrâni (dar nu numai)...amintește-ți anii '90 în Rwanda (și nu numai).
Însă Jacaranda nu este doar despre aceasta. Este și despre puterea de a merge mai departe, despre a te aduna din iad, de a-ți reconstrui inima făcută cioburi, despre a ierta.
Și mă gândesc că citim, se scrie, se trag semnale de alarmă...dar noi le dăm ignore și mergem mai departe, fără a învăța mai nimic din istoria care se cam repetă...

4 din 5, pe alocuri mi s-a părut oarecum neverosimilă sau poate scrisă pe repede înainte sau poate puțin de scenariu de film.
Profile Image for cyrianesr.
43 reviews3 followers
August 27, 2024
j’ai pleuré
je crois que j’ai préféré celui là à Petit Pays ?
Profile Image for Virginie GB.
55 reviews10 followers
July 29, 2025
Énorme, gigantesque coup de cœur.
C’est super triste évidemment, mais la lecture vaut la peine de se déchirer le cœur.

« Le spectacle était beau et terrifiant. C’est là que je l’ai remarquée. Debout au milieu du jardin, pieds nus dans l’herbe, une chemise de nuit blanche, immobile et seule. Sa silhouette se détachait en une ombre énigmatique à la lueur vacillante des flammes.
Nous étions en juillet 1994. Au moment où j’observais ma mère de dos qui regardait la nuit en feu, un génocide prenait fin dans son pays natal. Je n’en savais rien. »

« J’observais les gamins s’amuser comme on se venge de tout - des enfances gâchées, des bagarres de rue, des coups de couteau et de machette, des nuits à dormir dehors, des overdoses de colle à sniffer, des familles décimées, de la misère crasse, de l’alcool frelaté, des viols, des maladies, de l’indifférence ou de la pitié des honnêtes gens. Ce soir-là, les enfants se tressaient des lauriers, chantaient leurs propres louanges, étaient princes et princesses en leur Palais. Toute leur énergie tendue vers la joie simple d’être en vie. »
Profile Image for diario_de_um_leitor_pjv .
747 reviews125 followers
August 13, 2025
Uma história tocante, dura e imprescíndivel de conhecer!
Uma leitura que te envolve numa teia que não consegues abandonar.
Não larguei o livro até que o terminei madrugada dentro.
Profile Image for Jo.
1,202 reviews212 followers
June 7, 2024
J’ai trouvé le texte sublime : à la fois touchant et subtile.

C’est l’histoire de Milan qui, tout au long de sa vie, va autopsier ses racines.

Un roman qui rend justice au Rwanda et raconte son histoire.

Ça parle de famille, de traumas, de transmission et de pardon.

Excellent !
Profile Image for Laurine.
142 reviews4 followers
December 22, 2024
J’ai l’impression d’avoir découvert un pan entier de l’histoire
Profile Image for Bea.
427 reviews26 followers
October 9, 2024
Net zoals in Petit Pays is de rode draad in dit verhaal ook weer de genocide in Rwanda (1994) met nu meer aandacht voor de nasleep ervan.

Milan, geboren en getogen in Frankrijk en kind van een Franse vader en een Rwandese moeder, is 12 wanneer in Rwanda de burgeroorlog uitbreekt. Hij kent Rwanda totaal niet, is er nog nooit geweest en er wordt thuis amper over het geboorteland van zijn moeder gepraat.
En dan staat daar ineens Claude, een leeftijdsgenoot van Milan én een oorlogsvluchteling aan de deur. De eerste kennismaking van Milan met Rwanda.

Wat volgt is het verhaal van zowel Milan, Claude en nog vele anderen, maar ook het verhaal van Rwanda na de genocide.
En beide verhalen zijn knap gebracht : een gebeurtenis wordt uitgebreid beschreven en dan fast forward naar andere gebeurtenissen jaren later. Dat scenario herhaalt zich enkele keren en brengt ook wel wat vaart in het verhaal. En laat bovendien ruimte aan de lezer om zelf het één en ander in te vullen.

Verrassend is ook het feit dat bepaalde personages uit Petit Pays hier weer verschijnen en hun levens ook wat verder uitgediept worden. Zo vormen beide boeken eigenlijk een mooi geheel.
(Minor detail : ook de covers van beide boeken, minimalistisch elke keer, passen mooi bij elkaar 😉)

Goed gedaan, heel goed zelfs.
Dat Gaël kan schrijven staat nu wel vast, getuige hiervan dit stukje over een psychiatrisch hospitaal in Rwanda.

"L’hôpital est un bateau de nuit qui recueille l’humanité du fond du gouffre, les grands brûlés de l’effort de reconstruction, les éreintés des pressions familiales, les épuisés des conventions sociales, les déserteurs de la grande comédie humaine. Mais il abrite surtout ces ombres engourdies qui s’excusent d’être encore, ces âmes errantes qui vivent dans des contrées sans lumières, coquilles humaines pleines de tourments et de cauchemars impossibles à guérir."

Alleen had ik hier niet het waw-gevoel dat ik bij Petit Pays wel had, maar dat heeft misschien te maken met het feit dat ik beide boeken aaneen sluitend gelezen heb.
Of om het met de woorden van een andere GR-gebruiker te zeggen : dit boek staat op de Goncourt-longlist (2024) en dat is OK maar om de prijs zelf in de wacht te slepen mag het toch nog net iets meer zijn.

https://www.facebook.com/100002090298...

https://www.rtbf.be/article/entretien...
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Profile Image for Luís Queijo.
321 reviews25 followers
August 1, 2025
Na senda do Goncourt, e apesar de ter começado a ler o “Houris” que, para além de mais melancólico e com uma dinâmica distinta, é bem “pesadinho”, resolvi ir devagar e ler este “Jacarandá” sobre o qual tinha grandes expectativas. Finalmente um tiro certeiro.
Sem adiantar muito sobre o conteúdo cuja temática central me era quase desconhecida (e, claro está, me fez ir ler mais “umas coisas” acerca do assunto, Gael Faye escreveu uma narrativa que me encantou e que aborda, simultânea e magistralmente, assuntos muito sérios tais como identidade, amizade, família, amor, cultura e o ódio visceral que o ser humano nutre por si próprio.
Sem querer politizar o que quer que seja, depois do que se passou durante grande parte da idade média, na segunda grande guerra, em qualquer local de África (como relatado nesta narrativa), na América Latina, nos Balcãs, Turquia, tantos outros locais e épocas como é que conseguimos assistir impávidos e serenos àquilo que se passa actualmente em Gaza e prevaleça um qualquer sistema de “etiquetagem” enquanto a irracionalidade dita quem é a favor ou quem é contra (o quê, convenientemente, não se sabe muito bem).
Do livro, só posso dizer que me soube, mesmo, a muito pouco. Merecia o Goncourt nem que fosse ex-aequo.
Profile Image for DOMINIQUE.
153 reviews
September 21, 2024
Un peu déçue par certains côtés artificiels de la narration qui nuisent à l'émotion. J'ai beaucoup appris sur l'histoire du conflit ethnique au Rwanda et notamment le rôle de la Belgique et de l'Eglise mais il m'a manqué une profonde émotion pour mettre une 5ème étoile.. Et je n'ai pas compris pourquoi toutes les mères doivent en vouloir à leurs enfants ou ne pas leur montrer leur amour ou ne pas les comprendre. C'est une vision bien pessimiste des mères.
Profile Image for citesc_cu_sufletul.
292 reviews140 followers
June 21, 2025
"Jacaranda" este o carte care te invită să asculți tăceri extrem de dureroase și încărcate de sens. Gaël Faye reușește să construiască un univers marcat de pierdere, traumă și căutare, cu un limbaj poetic, blând, dar profund. Romanul își poartă cititorul prin Rwanda și prin răni care încă mai sângerează, dar și printr-un fir de speranță care pulsează sub scoarța unei istorii tulburătoare. Aduce în lumină una dintre cele mai cumplite tragedii ale secolului XX, și anume genocidul din Rwanda, oferind o meditație profundă asupra durerii care nu se termină odată cu încetarea violenței, ci continuă să pulseze în memoria celor care rămân, din generație în generație.

Am apreciat enorm atmosfera aproape cinematografică, dar am simțit, pe alocuri, că privesc totul de la distanță, ca un spectator. Personajele, deși simbolice și bine conturate în ideea lor, nu m-au atins întotdeauna cu forța emoțională la care m-aș fi așteptat. Aș fi vrut să le simt mai vii, mai imprevizibile, mai umane în imperfecțiunea și în durerea lor.

Este un roman despre moștenirea suferinței și despre curajul de a deschide răni vechi pentru a putea merge mai departe. Ne amintește că, în fața unor atrocități ca genocidul din Rwanda, nu există răspunsuri clare, dar poate exista ascultare. Și că uneori, a spune povestea este singura formă posibilă de dreptate și de a merge mai departe.
Profile Image for Mikel.
68 reviews9 followers
August 17, 2025
Al igual que me pasó con su anterior novela “Pequeño país” las historias que se narran y sus personajes no llegan a engancharme ni interesarme. Siento que se vale de un espacio y unos hechos históricos reales y duros para crear un relato poco interesante.
Profile Image for Sofiane Allali.
7 reviews
July 20, 2025
Je ne peux plus recommander cette lecture… Malgré l’aspect central du genocide, l’auteur réussi à nous décrire un Rwanda authentique et plein d’espoir. L’écriture est toute simple, mais reste imagée et nous permet d’être transportés dans l’univers Rwandais. Je recommande +++++
Profile Image for Cindy Landes.
347 reviews37 followers
May 17, 2025
Les sujets sont lourds, mais la plume de l’auteur est douce et sublime.
Profile Image for Sylvie  P.
260 reviews
January 18, 2025
Quel choc, quelle violence, quelle beauté, quelle horreur, quelle émotion, quelle force, quelle poésie, ... J'ai vraiment adoré ce roman de Gaël Faye (encore plus que son premier, Petit Pays), tant pour l'histoire que la trame narrative et le style.

L'histoire commence en avril 1994 à Versailles. Milan a 12 ans, il est métis d'un père français et d'une mère rwandaise, qui ne parle jamais de ses origines. A la TV défilent les images horribles du génocide rwandais (800 000 tutsis massacrés par leurs voisins hutus !), que Milan doit digérer dans un silence pesant, sans aucune explication ou émotion décelée sur le visage de sa mère. Quelques semaines plus tard, un petit garçon arrive de ce pays dans leur maison, avec une énorme blessure à la tête. Il s'appelle Claude et sa mère le présente comme un "neveu". Milan est ravi de l'accueillir contre un frère mais il ne restera pas...4 ans plus tard, Milan se rend au Rwanda avec sa mère pour des vacances et c'est le choc...

Le livre est une fresque qui s'étale sur 25 ans (de 1994 à 2020). On retrouve Milan à plusieurs périodes de sa vie, tous les 4 ou 5 ans.

Il parle bien sûr du génocide rwandais, de la reconstruction, du "pardon" et de la "réconciliation", du poids et de la nécessité de se souvenir (3 mois de cérémonies chaque année d'Avril à juillet !) pour éviter qu'un nouvel épisode de génocide se reproduise (comme il y en a eu tant au 20e siècle dans ce pays, dont je n'avais jamais entendu parler), des racines du mal (nées et entretenues par la colonisation et décolonisation).

Il parle aussi de la filiation, de ce qu'on dit et ce qu'on tait, mais qui infuse et s'impose à nos descendants (quel poids sur de frêles épaules), de la nature qui peut servir de refuge (d'où le titre Jacaranda, magnifique arbre aux couleurs violettes) ou de tombeau.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce livre qui mérite amplement son prix Renaudot.
45 reviews
March 9, 2025
8 ans après la carton "Petit Pays" Gaël Faye revient avec un nouveau récit sur le Rwanda. Il se situe ici essentiellement dans une période post génocide, puisque l'histoire s'étend de 1994 à 2020. Les destins des personnages s'entrecroisent sur 4 générations et sur une période de 25 ans. Le narrateur, de père français et de mère rwandaise, découvrira progressivement le pays de sa mère, se rapprochant de sa famille rwandaise, y construisant consciemment ou pas sa vie et s'éloignant progressivement de la France. L'occasion de mettre en lumière des thématiques fortes : peut-on oublier? peut-on pardonner? peut-on recomencer à vivre après l'horreur? comment se reconstruire malgré le poids de l'histoire familiale? comment s'intégrer dans un pays qui a autant souffert? C'est parfois drôle, souvent tragique, toujours émouvant. Les personnages, souvent attachants (le narrateur, mais aussi Claude, Stella, Sartre, Rosalie, Eusébie...), sont très bien dépeints et bien plus complexes que ce que l'on peut penser au premier abord, les retournements de situation se multiplient au fil des années qui passent. Avec en filigrane le silence assourdissant de la mère du narrateur, dont on se doute qu'il constitue l'une des clés de l'histoire. Le livre brasse des notions universelles mais sans doute plus fortes qu'ailleurs au Rwanda : justice, pardon, oubli, vengeance, non dits, traumatismes.... mais aussi de beaux moments d'amitié, de fraternité avec un ton très juste. Topissime!
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