Is it really important to cling to our lost identities? A terrorist attack in Jerusalem puts Eitan, a young Israeli-German genetic researcher, in a coma, while his girlfriend Wahida, an Moroccan graduate student, is left to uncover his family secret that brought them to Israel in the first place. Since Eitan's parents erupted at a Passover meal when they realized Wahida was not Jewish, he has harboured a suspicion about his heritage that, if true, could change everything.In this sweeping new drama from the prolific Wajdi Mouawad, the Israeli-Palestinian conflict hits close to home as a straight-laced family is forced to confront everything they know about their identities.
Né au Liban le 16 octobre 1968, Wajdi Mouawad est contraint d’abandonner sa terre natale à l’âge de huit ans, pour cause de guerre civile. Débute une période d’exil qui le conduit d’abord avec sa famille à Paris. Une patrie d’adoption qu’il doit à son tour quitter en 1983, l’État lui refusant les papiers nécessaires à son maintien sur le territoire. De l’Hexagone, il rejoint alors le Québec.
C’est là qu’il fait ses études et obtient en 1991 le diplôme en interprétation de l’École nationale de théâtre du Canada à Montréal. Il codirige aussitôt avec la comédienne Isabelle Leblanc sa première compagnie, Théâtre Ô Parleur. En 2000, il est sollicité pour prendre la direction artistique du Théâtre de Quat’Sous à Montréal pendant quatre saisons. Il crée cinq ans plus tard les compagnies de création Abé Carré Cé Carré avec Emmanuel Schwartz au Québec et Au Carré de l’Hypoténuse en France.
Depuis septembre 2007, il est directeur artistique du Théâtre français du Centre national des Arts d’Ottawa et parallèlement s’associe avec sa compagnie française en janvier 2008 à l'Espace Malraux, scène nationale de Chambéry et de la Savoie.
Il est en 2009 l’artiste associé du Festival d’Avignon, où il avait présenté Littoral dix ans auparavant et Seuls en 2008.
Spectacles Comédien de formation, il joue sous la direction d’artistes comme Brigitte Haentjens dans Caligula d’Albert Camus 1993, Dominic Champagne dans Cabaret Neiges noires 1992 ou Daniel Roussel dans Les Chaises d’Eugène Ionesco 1992, mais interprète aussi des rôles dans sept de ses propres spectacles.
Sa carrière de metteur en scène s’amorce au sein du Théâtre Ô Parleur, avec deux pièces de son frère Naji Mouawad : Al Malja 1991 et L’Exil 1992. Son parcours lui donne à explorer aussi d’autres univers : Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, Macbeth de Shakespeare 1992, Tu ne violeras pas de Edna Mazia 1995, Trainspotting de Irvine Welsh 1998, Œdipe Roi de Sophocle 1998, Disco Pigs de Enda Walsh 1999, Les Troyennes d’Euripide 1999, Lulu le chant souterrain de Frank Wedekind 2000, Reading Hebron de Jason Sherman 2000, Le Mouton et la baleine de Ahmed Ghazali 2001, Six personnages en quête d’auteur de Pirandello 2001, Manuscrit retrouvé à Saragosse opéra de Alexis Nouss 2001, Les trois Sœurs de Tchekhov 2002, Ma mère chien de Louise Bombardier 2005.
C’est à la même époque du Théâtre Ô Parleur qu’il commence à signer les mises en scène de ses propres textes : Partie de cache-cache entre deux Tchécoslovaques au début du siècle 1991, Journée de noces chez les Cromagnons 1994 et Willy Protagoras enfermé dans les toilettes 1998, puis Ce n’est pas de la manière qu’on se l’imagine que Claude et Jacqueline se sont rencontrés coécrit avec Estelle Clareton 2000. Il écrit également un récit pour enfants Pacamambo, un roman Visage retrouvé, ainsi que des entretiens avec André Brassard : Je suis le méchant !
Il monte Littoral 1997 (qu’il adapte et réalise au cinéma en 2005), puis Rêves 2000, Incendies 2003 (qu’il recrée en russe au Théâtre Et Cetera de Moscou) et Forêts 2006. En 2008, il écrit, met en scène et interprète Seuls.
En 2009, il se consacre au quatuor Le sang des promesses. Celui-ci rassemble Littoral dans une version recréée la même année, Incendies, Forêts et le spectacle Ciels.
En 2010, il joue sous la direction de Stanislas Nordey dans Les Justes d'Albert Camus.
Was bestimmt unsere Identität? Was bestimmt die Herkunft? Sind diese beiden Begriffe schwergewichtiger als die Liebe zu einem Mensch? Das sind die zentralen Fragen des Stücks „Vögel“, welches zur Zeit an vielen deutschen Bühnen aufgeführt wird. Ich habe das Stück in der Inszenierung am Schaupiel Köln gesehen und war sehr beeindruckt. Eitan, ein jüdischer Genetiker, verliebt sich in Wahida, eine Amerikanerin mit arabischen Wurzeln. Als Eitan seinen deutschen Eltern in Berlin von seiner Liebe berichtet, bricht für Eitans Vater David eine Welt zusammen. Sein Sohn liebt eine Muslima. Undenkbar. Der Konflikt nimmt seinen Lauf und die Dramaturgie will es so, dass am Ende für David nichts mehr so ist, wie er Herkunft und Identität immer gelebt hat.
Es erinnert in Teilen an Nathan, der Weiße, bei der Frage, wie die drei Weltreligionen in Harmonie zusammenleben können. Mich hat das Stück begeistert, wenn auch der Schluss nicht ganz stimmig für mich zur Gesamtaussage ist. Eitan als Genetiker will seinem Vater klar machen, dass die Barrieren in seinem Kopf und das Leid des jüdischen Volkes nicht durch seine 46 Chromosomen bestimmt ist, sondern durch seinen eigenen Willen und Einstellung. Als David dann am Ende erfährt, wo seine wahren Wurzeln sind, bricht er mit einem Schlaganfall zusammen. Das war schon arg theatralisch.
Beeindruckend ist, dass das Stück (wie in Köln) vielsprachig aufgeführt wird, in Hebräisch, Deutsch, Englisch und Arabisch. Eine große Leistung von den Schauspieler/innen, die die von ihnen gesprochenen Sprachen erst für das Stück lernen mussten. Die Vielsprachigkeit macht den besonderen Reiz und Klang auf der Bühne aus. Sehr empfehlenswert.
INCROYABLE ! Quel coup de 🖤 (et de poing) Le conflit israélo-palestiniens comme toile de fond, comme décor, pour la quête du soi. Qui est ce « je », quel est l’impact de ce que nous raconte nos parents, de la famille dans laquelle on vit, de la religion, de notre nom et prénom, de nos convictions sur notre identité. C’est vraiment très beau, l’écriture m’a parfois un peu chamboulé car on passe (par moment) d’une époque à une autre, mais la plume reste d’une poésie et d’une évidence simple. Jamais vulgaire ou cruel pour l’être c’est franc et simple. Je me sens un peu bête avec ces mots tout bêtes, je les sens pas à la hauteur de ce que je viens de lire. Le genre pièce de théâtre apporte un rythme parfaitement adapté au tournoiement des idées échangées. C’est très court ( a peine 150 pages je crois) je l’ai dévoré en une nuit. J’en aurais voulu encore plus ! En somme, je recommande. Pour sûr, je VEUX découvrir d’autres œuvres de Wajdi Mouawad !
"La transmisión, tal y como tú la concibes, no existe, la única transmisión que existe es genética y la genética es sorda y ciega a cualquier afecto, a cualquier dolor. ¡No está en la sangre ni en la carne! ¡ Está en la cabeza! ... Una educación culpabilizadora porque todavía no hemos encontrado la forma de contar el pasado a los niños sin darles el coñazo y, si les traumatizamos, es porque queremos que estén traumatizados, ¡No aceptaríamos que lo superasen! Así que se inventó esa palabra, <>..... Si los traumas marcasen algo en los genes que transmitimos a nuestros hijos ¿Crees que nuestro pueblo, hoy, haría padecer a otro la opresión que él mismo padeció?.
Vaya lectura! No sabía con que me encontraría, pero me llamaba mucho la atención el autor y tenía este libro, así que le di una oportunidad y me sorprendió demasiado, sus frases, lo que expone y sobre todo el enfoque que va desarrollando alrededor de la identidad, cultura, generación, y más, en un contexto fuerte, desencadenado por un ataque terrorista en la que se expone la relación de dos jóvenes y una familia con muchos secretos y diferencias, algo así como Romeo y Julieta pero llevado a otro plano.
Una obra de teatro sublime, un artefacto medido, pesado, calculado para trasladarnos con emoción y sentido el largo conflicto palestino-israelí. Probablemente Wajdi Mouawad sea uno de los dramaturgo más importantes (y necesarios) del momento. Y que necesario leer y ver representada esta obra. Es un bálsamo frente al horror del pueblo palestino.
Qué barbaridad con este autor, es brutal la intensidad de sus obras de teatro que quisiera que mejor fueran novelas para que me llenaran los huecos, los espacios entre una escena y otra, el tiempo que sucede y sobre todo, las emociones que hay detrás, esas que mueven a sus personajes y los llevan a amarse o a odiarse de esa manera. Esta vez me sorprende con una historia de judíos y árabes, me enfrenta al eterno dilema del cual no salimos, no entendemos, nos desangra y nos atormenta. Pero como es obra de teatro, habrá que interpretar muchas cosas, todo está dicho y a la vez, nada, los personajes hablan, se gritan, se insultan, se aman, se reconcilian, pero sólo conocemos sus voces, nos resta a nosotros interpretar el resto. Me encanta la fuerza y me encanta él, su diversidad, en Incendios lo amé y en Ánima, lo mega amé, ahora seguiré leyéndolo porque me sorprende, me sacude y me duele.
C'est une excellente pièce de théâtre. J'ai eu la chance de la voir jouée en anglais, allemand, hébreu et arabe, surtitré français dans le cadre du Carrefour international de théâtre. C'était une expérience extraordinaire.
¿Cómo entendemos el conflicto israelí-palestino? ¿Acaso lo simplificamos a dos bandos estáticos e infranqueables? ¿Qué hay de las identidades individuales que se encuentran detrás del conflicto macro? Este libro reflexiona sobre eso. Ha sido muy revelador leer más sobre este conflicto desde una visión en la que prima la reflexión sobre la identidad, la concepción del otro y la sociedad. El uso de los pájaros como metáfora también es increíble. Por cierto, hace todo esto mediante una obra de teatro, lo que hizo que me enganche con la lectura inmediatamente. Mientras leía, imaginaba a los personajes y los sentía moverse, hablar, enojarse, huir. En verdad, es una maravilla. Ojalá y algún rato vea esta obra puesta en escena.
qué es la identidad qué hacer con la culpa desde dónde hablamos cuando nos dirigimos al otro. qué cosa tan compleja de explicar lo que hace este libro pero qué brillante qué brillante es mouawad y de qué forma más lúcida es capaz de meterse en algo tan complejo como el conflicto palestino. yo no soy nadie para decir más solo pido humildemente que lo lean
Reading Wajdi Mouawad breaks me everytime, and I keep coming back for more. Because his work is an open door to the heart of a conflict (identitarian,political,geographical,human...) that spans for too long a time and allows you to witness its effects from the inside. Intertwined by destiny, his characters are a ticking bomb, keeping secrets,needs and history silent trying to go on with their lives until everything bursts out and there is no going back,no moving on and nobody left unscathed. It is outrageously relevant, contemporary and at the same time,like Greek tragedy, it reads like an old wise voice that slowly crashes all hope.Yet, he does so in such a beautiful way that it is impossible not to cherish what you've read and learned.
C’est une pièce de théâtre particulièrement originale qui raconte une histoire d’amour et une histoire familiale nouées autour de la guerre israélo-palestinienne. Wajdi Mouawad écrit très bien et soulève des questions primordiales dont une m’a marquée : comment penser la transmission de génération en génération dans un tel contexte, sans y emporter la haine ? Les nouvelles générations portent le fardeau d’événements historiques qu’elles n’ont pas connus et, traumatisées, finissent par les reproduire…
Dans un contexte brûlant d’actualité, la lecture de Tous des oiseaux se révèle comme une sorte de décodeur qui aiderait à connaître l’origine du mal d’un conflit où personne ne peut décemment prétendre comprendre les tenants et les aboutissants. Wajdi Mouawad aborde la question de l’identité, sans préjugés ni jugement. Jouant des langues et des époques, traversant les continents et le temps, l’auteur démonte les convictions, casse les acquis et pose un regard tolérant sur notre prétention et nos faiblesses. Ce à quoi on croit dur s’écroule au détour d’une vérité dissimulée et l’on découvre que la transmission de la haine ou de la culpabilité peut se construire sur un artifice. Et au détour d’une vérité dissimulée, tu deviens l’ami de tes ennemis. « comment expliquer sinon qu’on n’apprend rien ? Que de génération en génération on recommence ? Si les traumatismes marquent quelque chose dans les gènes que nous transmettons à nos enfants, est-ce que tu crois que notre peuple aujourd’hui ferait subir à un autre l’oppression qu’il a subie lui-même! »
Que feliç que soc quan llegeixo un llibre que m’acaba agradant tant, que m’arriba el cor i que està tan ben escrit. Curt, intens, poètic i amb un diàlegs que és impossible que us deixin indiferent. Religió, descendència, creences, identitat, genètica...Quin popurri i que ben lligat per part de l’autor. (De fet, si no heu llegit el seu llibre “Ànima, feu-ho que no decep, sinó tot el contrari)
I aquest llibre? Matrícula d’honor. Llegiu-lo. Feu-vos el favor.
M’encantaria veure la posada en escena de “Tots ocells”perquè el text escrit és excepcional🫶🏻🫶🏻Israelians i palestins, la vida, l’odi, la violència, l’amor…Tant és d’on venim, tots anam cercant el mateix… què difícil és deixar nua l’ànima i oblidar-nos de les identitats🫶🏻 Estructura original. Diàlegs sorprenents!!!
Ja ho diu Mouawad: “ No hi ha ningú, ni una sola tribu, que pugui veure el seu fill seure a la taula de l’enemic. La identitat de grup! Aquest és el mal, la misèria dels humans!”
"No és la veritat el que buida els ulls d'Èdip, és la velocitat amb què la rep, no és el mur el que mata l' automobilista, és la velocitat amb què s'hi estavella. [...] A poc a poc, cal curar a poc a poc, consolar a poc a poc. No llançar res massa ràpid contra el mur del coneixement."
Em van deixar aquest llibre fa poc amb un "t'agradarà", i vaig pensar: "té bona pinta". Tot seguit, m’hi vaig llençar de cap, sense cap altre context que la portada, convençuda que la cosa anava de peixos i ocells... (¡lanza y falla!)
Ha estat una lectura durilla: l’autor no té cap intenció ni compassió d’endolcir la realitat més crua. Però hòstia, que bonic que és, i quin gust plorar de ràbia llegint una tragèdia tan real, tan necessària i tan ben feta.
Incroyable questionnement sur l’identité, la vérité, l’héritage, la transmission, servi par une langue et un rythme saisissants ! J’ai trouvé ce texte bouleversant, magnifique et indispensable.
Excelente libro ! Trata el eterno conflicto Arabe - Israeli donde cada personaje tiene sus propios conflictos e ideologías su carga histórica y va entrelazándose entre el odio el amor la compasión Wajdi Mouawad es gran escritor actor y director de teatro. El mejor libro que he leído de él es sin duda Anima.
An interesting, uncomfortable read. A book that will make you reflect, ponder, wonder and question. Excellent story and needed for this moment in time. Gorgeous metaphors and imagery throughout the play.
Cette pièce récente de Wajdi Mouawad, la première créée à la Colline, s’inscrit dans la continuité épique du "Sang des promesses", dont on retrouve même quelques échos précis, notamment à "Incendies" qui évoquait sans la nommer la guerre du Liban, de même que "Tous des oiseaux" s’attaque, en le nommant, au conflit israélo-palestinien. Que cette fois le conflit et ses parties prenantes soient évoqués sans détours, que les péripéties relèvent du vraisemblable sans guère de transposition poétique — à une importante exception près — et que le dialogue soit beaucoup plus direct, et s’orne de beaucoup moins de métaphores que l’auteur n’en a souvent l’habitude, voilà qui évite la redite. Mais Mouawad s’assagirait-il, tendrait-il vers une forme standard ? Certainement pas. La première séquence, qui joue apparemment sur un cliché de "campus movie", mais qui convoque très vite astrophysique, théorie des probabilités et érudition arabophone au service d’une accélération soudain vertigineuse des événements, est un appel à la fiction d’une puissance qui n’appartient qu’au poète dramatique : peu nombreux sont ceux qui osent le suivre sur ces distances, surtout sans faire appel à l’ironie ou à la parodie. Bientôt les temporalités se mêlent, et l’affable Hassan Ibn Mohammed Al-Wazzân, alias Léon l’Africain, revient même de la Renaissance pour apporter une perspective historique au conflit, et dans les dernières pages, une fable à redonner l’espoir à un mourant. On est presque étonné du coup de voir un spectacle qui promettait une prolifération fictionnelle shakespearienne se concentrer, voire brièvement se bloquer, sur un conflit intime et familial. Mais ce conflit résonne néanmoins avec la situation de deux peuples, et Tous des oiseaux s’avère être une sorte de "Roméo et Juliette" subtilement inversé, qui part de la situation canonique des amants ennemis et la déconstruit peu à peu, jusqu’à ce que chacun finisse par éprouver la présence de l’adversité à l’intérieur même de son âme. À la scène, lors de la création, la pièce était une sorte de Babel, les personnages s’exprimant dans leurs langues maternelles, ou dans celles qu’ils maîtrisent, selon leur émotion, leur savoir, leur désir ou leur refus de communiquer. Mouawad s’était pour cela adjoint les services de plusieurs traducteurs, et ce peut être aussi une des raisons de l’apparente simplification du dialogue. Le texte joué doit bien être disponible quelque part ; mais l’auteur a fait le choix, en publiant la pièce chez ses éditeurs habituels, de proposer le texte tel qu’il a été écrit par lui originellement, soit intégralement en français. Le dialogue contenant quelques échanges sur le choix d’une langue ou d’une autre, on comprend vite que le français, conventionnellement, les représente toutes. Ce n’est sans doute pas seulement pour rendre le texte publiable ; une des langues universelles rêvées par les savants humanistes s’appelait « langue des oiseaux ». Si les personnages sont tous des oiseaux, semblables et capables de voler par-dessus les murs, la publication du texte, dans un geste complémentaire à celui de la mise en scène, leur accorde finalement une langue commune, un terrain d’entente.
Em sap greu dir-ho perquè en tenia moltes ganes de llegir aquesta obra de Wajdi Mouhamad, autor de la meravellosa Incendies, però aquesta obra de teatre m’ha semblat d’un nivell pèssim, de les coses més dolentes que he llegit aquest any. Per una banda uns personatges amb els que no crees cap mena d’empatia. Personatges plens de clixés i on cadascun et sembla pitjor que l’altra. I per altra banda si un ha llegit o vist Incendies veu que l’autor disfruta amb els girs finals. Girs que pretenen que el lector o espectador es quedin bocabadats, però vist un vist tots. I aquí l’autor torna altre cop a intentar fer el gir, però ho fa d’una manera tan berruera que fa fins i tot pena. A més de tot això els diàlegs són propis d’un autor de “pacotilla” i ho pretén engalanar amb una pseudo poètica cutre. De veritat, la pitjor lectura de l’any amb diferència.
Au début j'étais perplexe car le style d'écriture est particulier et demande un peu de temps avant de s'y faire (je pense que voir la pièce permettrai une meilleure compréhension du temps). J'ai pleuré à la fin ,très belle histoire qui permet au lecteur de se questionner sur son identité.
At first I was perplexed ,the writting style is different and I needed to read a few pages before having a good understanding of the story (It would be nice to see the play for a better understanding of the time changes). I cried at the end, really nice story that make you question your indentity with the characters .