Publié en 1887, ce livre est un réquisitoire contre l’idéal qui prédomine alors en Angleterre : s’enrichir en fournissant le moins d’efforts possible. Toute une population rêve en effet de parvenir à l’état de consommateur passif qui vit aux crochets des autres. À l’économie politique bourgeoise qui détruit la fraternité, Carpenter oppose un tout autre idéal : que chacun se dépouille du superflu et se retrousse les manches pour répondre à ses besoins, tout en partageant et en s’entraidant avec ses prochains. S’appuyant à la manière d’un Henry David Thoreau sur sa propre expérience de retour à la terre, sur sa sensibilité à la nature et sur les principes de la simplicité volontaire qu’il expose ici, l’écrivain-maraîcher plaide pour un socialisme anti-industriel. Soit une production à petite échelle fondée sur le travail des paysans et des artisans, qui maîtrisent leurs moyens de subsistance. Non seulement une telle société décentralisée serait plus juste et égalitaire, mais elle permettrait aussi une plus grande liberté et un épanouissement des individus. Car l’homme n’est pas fait pour s’enfermer dans des villes fumantes, mais pour vivre au grand air et travailler avec ses mains. Voici l’une des leçons de ce magnifique traité de philosophie pratique.
Edward Carpenter was an English socialist poet, socialist philosopher, anthologist, and early gay activist.
A leading figure in late 19th- and early 20th-century Britain, he was instrumental in the foundation of the Fabian Society and the Labour Party. A poet and writer, he was a close friend of Walt Whitman and Rabindranath Tagore, corresponding with many famous figures such as Annie Besant, Isadora Duncan, Havelock Ellis, Roger Fry, Mahatma Gandhi, James Keir Hardie, J. K. Kinney, Jack London, George Merrill, E D Morel, William Morris, E R Pease, John Ruskin, and Olive Schreiner.[1]
As a philosopher he is particularly known for his publication of Civilisation, Its Cause and Cure in which he proposes that civilisation is a form of disease that human societies pass through. Civilisations, he says, rarely last more than a thousand years before collapsing, and no society has ever passed through civilisation successfully. His 'cure' is a closer association with the land and greater development of our inner nature. Although derived from his experience of Hindu mysticism, and referred to as 'mystical socialism', his thoughts parallel those of several writers in the field of psychology and sociology at the start of the twentieth century, such as Boris Sidis, Sigmund Freud and Wilfred Trotter who all recognised that society puts ever increasing pressure on the individual that can result in mental and physical illnesses such as neurosis and the particular nervousness which was then described as neurasthenia.
A strong advocate of sexual freedom, living in a gay community near Sheffield, he had a profound influence on both D. H. Lawrence and E. M. Forster.
Carpenter è considerato il Thoreau britannico per “catalogare” la sua opera. Innovatore ribelle, amante della libertà, privo di barriere sessuali e sociali, lui era questo e tanto altro, amato come un guru da molti, disapprovato da tanti altri come Orwell.
Diciamo che Thoreau non credo fosse così dandy e bohemien. “Per una vita più semplice” contiene nove scritti nei quali c’è più analisi sociologica che ambientalista ma alla fin fine tutto è collegato, come sempre. Ricco di spunti volti a e orientati ad una riduzione del materiale ed ottenere per conseguenza un proprio beneficio esistenziale.
Il primo “brivido” che si manifesta leggendo è il fatto di constatare quanto le piaghe sociali dell’800 inglese siano quanto mai attuali nella nostra epoca e soprattutto a livello mondiale. Individualismo e collettività messo in relazione con disonestà e vivere in verità. Ricchezza e povertà in crescita proporzionale come un treno inarrestabile.
L’adozione della regola del vantaggio generale sostituisce la regola dell’avidità individuale… utopia? Per Carpenter è l’unica via da intraprendere.
Un libro che sicuramente può trovare dissenso perché tange idealismi politici di ogni genere. A tratti l’ottimismo diventa quasi ingenuità e spesso torna in mente quanto le sue parole siano attuali seppur a distanza di tanto tempo.
Carpenter, come un veggente…
“A quel punto però, in mezzo a tutto questo sferragliare di macchinari e tintinnare di giocattoli, non sarà mai stato così difficile udire la voce di Dio.”
Un po’ tanto utopistico ma ampiamente degno di essere accolto, con la speranza che le sue parole possano un giorno diventare normale e quotidiana routine. Chissà se l’illusione della proprietà materiale verrà mai compresa.
Une lecture conseillée par le magasine Usbek & Rica.
Dans ce livre il est question de CHOISIR le minimalisme (moins de choses, moins de travail de bureau ou de production) , de choisir de ne pas vouloir du model de réussite : vie de cadre, construction de maison, un SUV , vacances à l'étranger, dernières technologies sorties, sachant que tout le monde n'y aura JAMAIS accès, seulement une petite partie des gens.
Le sujet est d'actualité, mais...
La forme elle... L'est moins (on sent les vieilles valeurs et le discours paternaliste un peu).
Le seul point qui me chiffonne après cette lecture. C' est que les sujets développer dans ce livre pourrait mettre a distance une partie du lectorat, par le fait qu'il décrit justement une société anglaise d'il y a plus de 100 ans (avec référence et langage associé).
On peu vite ne pas se sentir concerné (n'étant pas des lords), par les situations exposés , même si on l'est connais déjà bien : sur consommation, sens que l'on donne au travail et volonté d'avoir du confort.
Bref. C'est un livre que je recommande malgré ce point , en espérant ensuite lire des avis et retour des gens l'ayant lu.
Non credevo che potessero esistere uomini così illuminati e avanti con i tempi come Carpenter. Si parla di lavoro, società, commercio, piccola e grande economia, di temi che pensiamo coinvolgano solo l'uomo moderno ma che le grandi menti già intuivano. Una grande lezione