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Aku's Writing
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There can be french too right? c:
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Auparavant,
je ne ressentait pas le vent
pendant la saison du printemps.
Aujourd'hui,
quand arrive la nuit
tombe la pluie
avec la lune à minuit.
Un lendemain,
sachez qu'une fin
pourrait atteindre ma main.
Toutefois,
j'espère que des voix
et des échos envoient
des mots d'espoir
dans chacune de vos voies.


je veux me cacher
de mes amis.
Peut-être que mardi
ils entendraient
mes cris.
Mercredi, c'est la demie
comme un papier
avec des plis.
Jeudi, bravo!
C'est la fête des ténèbres,
l'un de mes abris.
Enfin, vendredi
je rentre chez moi
avec la jalousie.
Samedi: c'est merveilleux.
La journée est vide et silencieuse.
Puis, je me sens rempli et envahi.
Dimanche, le dernier
annonce une autre semaine
sans vie.

Je me réveille au noir total. Je vois autour de moi une chambre vide, cubique et illuminée faiblement. Je tente de me lever mais mes forces me faillissent. Avec un grand effort, je me traîne jusqu’à la petite ouverture par où la lumière entre. Après tant d’énergies utilisées, je me laisse reposer contre le mur. Mon cœur palpite et je me sens étourdie. Je regarde autour de moi. Il me semble que c’est une pièce isolée sans de portes et de fenêtres. Il y a seulement un trou qui me remplit de curiosité. Je baisse ma tête et essaye d’y regarder à travers. La scène devant moi m’aveugle et je me recule brusquement. Mes yeux s’efforcent de s’adapter à la noirceur mais avant tout je me précipite à l’ouverture pour une deuxième tentative.
Cette fois-ci, ça se passe bien. Je tolère la pression que met le rayonnement sur mes yeux fatigués. Dès que ma vision s’améliore, je vois l’apparition d’un ombre de forme humaine loin d’ici. Je me presse d’hurler pour de l’aide mais je me rends compte qu’aucun son ne sort. Suite à ça, soudainement, je remarque que l’ombre a fui ou a simplement disparu. Je me laisse tomber au fond obscur d’un désespoir. Je me sens menacée par l’environnement ténébreux. Je me mets en une boule humaine parce que j’ai tellement mal au ventre. Je me sens plus étourdie qu’avant. La solitude m’envahie également. Je pense à toute sorte de choses négatives. Je pense au vide qui règne ma vie. Peut-être que cet endroit est-il plus préférable que le monde qu’on connaît tous?
C’est épuisant. Plus le temps passe, plus je me sens morte. Pourquoi est-ce qu’on me laisse vivre encore? À ce point-là, ça ne me dérange pas de mourir déjà. « Laissez-moi partir. » Je sens mon cœur étouffer. Je ne peux plus supporter cette douleur qui me rend folle. « S’il vous plaît, laissez-moi aller. » Des larmes commencent à sortir de mes yeux, coulant sur mes joues. Je n’entends rien. Mes cris silencieuses échouent de traverser les murs qui m’emprisonnent dans ce monde inconnu.
Je suis fatiguée de toutes ces actions pas réussies. Je me laisse ainsi tomber au sommeil. À mon second réveil, la pièce est davantage remplie d’obscurité. Je ne vois presque rien. Je donne un effort de regarder dans le trou. La luminosité semble avoir baissé en-dehors. Malgré ce désavantage, j’aperçois l’ombre. Je ne sais pas si c’est le même que celui d’avant mais cette fois je ne l’appelle pas parce que je ne lui fais pas confiance. Je garde mon attention sur la forme inconnue. Elle se déplace sans bruit. Elle prend des pas minimes. D’abord, je ne pouvais pas prévoir sa direction, mais plus elle marchait, plus elle s’approchait de moi. Elle prend énormément de temps. Je me sens épuisée. J’ai l’impression que c’est juste mon imagination. Alors, je m’endors profondément avec ma solitude, mon vide, mon impuissance, sans caractère et une tranquillité imaginaire à la « mort ».
C’est juste un rêve. Je me réveille avec une sueur froide. Toute effrayée, je tiens avec force ma peluche. Je cherche mon cellulaire et mes écouteurs. Je connecte le bout des écouteurs à l’engin. Je parcours ma liste de musique et trouve enfin une chanson qui me rendra tranquille. Après, je m’assure que c’était juste un cauchemar.
Avant,
en te manquant
mon coeur devenait videment
un endroit trop suffocant.
Aujourd'hui,
mon coeur commence des pluies
qui créent ensuite de petits puits.
Dans l'avenir,
mon coeur va finir
par partir
pour pouvoir se punir
de ce qui est arrivé de pire.