Lizzie Crowdagger's Blog
June 3, 2025
Ma participation à la Spring Lisp Game Jam 2025
Pour continuer un peu sur les choses dont j’oublie de parler ici : ma participation à la Spring Lisp Game Jam 2025.
C’est la première fois que j’arrive à soumettre quelque chose à une game jam, et même si le résultat n’est pas fou (un début de fiction interactive jouable dans le navigateur) parce que ça m’a pris beaucoup plus de temps que prévu de maitriser un minimum les outils techniques pour faire marcher ça (Guile-hoot notamment), je suis quand même un tout petit peu fière
Le résultat est jouable ici, même si ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais peut‑être que ça servira pour un projet futur, sait-on jamais.
Et sinon des jeux que j’ai essayé dans cette jam mon coup de cœur perso était Monster Chess de Graham Marlow, qui est aussi jouable dans le navigateur et est un jeu de puzzle utilisant les mouvements d’échecs mais ne demandant pas d’être fort·e aux échecs, n’hésitez pas à y jeter un coup d’œil !
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May 21, 2025
En ce moment sur mon Patreon…
Coucou ! Je m’étais encore dit en début d’année qu’il faudrait que je poste plus souvent de nouvelles sur ce blog, mais je me rends compte que j’ai tendance à oublier et à juste relayer sur Mastodon, donc on va essayer de réparer un peu ça.
Donc voilà, depuis quelques semaines je publie chaque semaine sur mon Patreon le texte d’un roman inédit, à raison d’un chapitre par semaine. Pour l’instant je ne donne pas le titre publiquement, mais le nom de code «Code Bird».
Pourquoi cette histoire ? Bon déjà les noms de code c’est cool, mais pas uniquement. L’idée c’est qu’entre le moment de l’écriture d’un roman et sa publication effective, il peut se passer du temps. Beaucoup de temps. Surtout quand on envisage de passer par un éditeur (en auto-édition ça peut aller plus vite).
Donc comme ça m’embêtait de rien pouvoir montrer de nouveau, et parce que ça fait un bout de temps que ce texte était dans mes tiroirs, j’ai décidé de couper la poire en deux en ne le mettant pour l’instant qu’à disposition des personnes qui sont abonné·e·s sur mon Patreon, en attendant de voir de ce qu’il advenait de son avenir, tout en permettant quand même aux personne qui me soutiennent par ce biais d’y avoir accès.
Je ne sais pas si c’est une bonne solution, parce que du coup vu que le principe rend un peu compliqué d’en parler, mais à minima ça me semblait pas mal de relayer cette information ici vu que j’en ai parlé sur Mastodon
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February 12, 2025
Punk is undead rejoint le Crowpack
Le roman Punk is undead passe sous licence libre CC-By-SA, Creative Commons Attribution Partage à l’identique et rejoint le Crowpack, ma compilation de textes queers sous licence copyleft.
Cette archive est téléchargeable gratuitement et commence à regrouper pas mal de textes :
Punk is undead , romance paranormale lesbienne (page de présentation) Pas tout à fait des hommes , roman de fantasy (page de présentation); Noir & Blanc , polar surnaturel (page de présentation); L’énième prophétie , roman de fantasy (en cours de changement de format) ;le recueil de nouvelles Sorcières & Zombies (page de présentation, qui contient les textes suivant :Route de nuitCréatures de rêve (page de présentation)Sortir du cercueil (page de présentation)Une mine de déterrés (page de présentation)quelques nouvelles de fantasy urbaine impliquant des membres des Hell b
Pour avoir l’intégralité de mes textes disponibles sur ce site, il existe toujours le Ravenpack, qui perd donc, je suppose, un peu de sa « valeur ajoutée », mais ce n’est pas très grave. J’en profite pour remercier toutes les personnes qui me soutiennent, notamment sur Ko-Fi ou Patreon, et qui rendent ce choix moins compliqué !
Ce texte est disponible à prix libre intégral : même si vous pouvez y accéder gratuitement, vous êtes invité·e à faire une contribution.
Vous pouvez notamment me soutenir via un abonnement mensuel sur Patreon, et débloquer du contenu en avant-première ainsi que quelques contreparties, ou faire un don ponctuel.
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February 4, 2025
Bilan auto-édition 2024 : on va gambarer
Comme chaque année depuis un moment, je fais un petit bilan sur mes activités d’auto-édition. Cette année, c’est un peu plus tard parce que j’avais envie d’avoir des chiffres de vente plus consolidés (en vrai je suis pas sure de ce que ça veut dire mais ça sonnait stylé) et accessoirement de prendre un peu le temps de réfléchir plutôt que de juste étaler ma déprime habituelle post-faisage de comptes.
L’année dernière j’écrivais en introduction « on va pas se mentir, c’est plutôt morose, au point où j’en viens à me demander si ça sera pas le dernier », là on va essayer de se calmer sur les sorties de violon et y aller plus posément.
ActivitéEn termes d’écriture, l’année 2024 n’a pas été folichonne, comme la précédente et celles d’avant. J’ai continué un projet de roman que j’avais commencé fin 2023 et que j’espère bien terminer cette année.
C’est clairement pas ouf, mais là ou l’an dernier j’étais hyper négative (« je pense que la question se pose d’arrêter cette aventure »), là je pense que c’est surtout que l’écriture de romans n’est plus le seul média auquel j’ai envie de me consacrer, et ce n’est pas très grave.
Il faut dire que même si je n’ai pas écrit de nouvelle choses, il y a quand même eu de la relecture et de la mise en page pour faire une sortie, ce qui est quand même plus sympathique. Et on peut même dire deux, puisqu’en plus du roman La fusillade est une science sociale, j’ai aussi adapté la nouvelle Sortir du cercueil en fiction (pas très) interactive, que je vous encourage à découvrir (gratuitement) sur Itch.io.
Je voulais aussi un peu plus écrire sur le blog, en testant d’autres choses ; au final je ne l’ai fait qu’en début d’année, oups. J’aimerais vraiment réussir à l’alimenter plus régulièrement. Parmi les tentatives dont je suis contente, il y a l’article sur Wikipédia, où j’estime avoir au moins essayé de faire un travail journalistique (plus, en tout cas, que certains journaux qui ont pondu des trucs à la va-vite, mais ça ne veut pas dire grand-chose…). Il y aussi des choses que je trouve moins satisfaisantes, comme mes tentatives de critiques jeux vidéos qui au final n’apportaient pas grand-chose et sont un peu au ras des pâquerettes.
Nombre de ventesAllez on passe sur le côté chiffres, en sachant que j’ai un tout petit peu changé ma façon de calculer ce qui rentre dans une année VS une autre par rapport aux bilans précédents mais ça devrait pas être majeur.
RemarqueCes chiffres ne concernent que les ventes de livres en auto-édition, et donc ne prennent pas en compte Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires), Enfants de Mars et de Vénus, ni Créatures de Rêve, qui sont édités par Dans nos histoires dans le circuit plus «traditionnel». Aussi, ils ne sont pas forcément fiables à 100%, mais ça donne une idée.
Numérique/Ebooks : 97 (






Au niveau du numérique les chiffres sont globalement les mêmes, avec une baisse de mes ventes sur Amazon qui se confirme depuis plusieurs années. C’est compensé par une hausse des ventes directes via Ko-fi, ce qui me va très bien parce que ça permet de ne pas dépendre d’Amazon (et, vu la politique actuelle aux USA, il vaut sans doute mieux).
Au niveau des ventes papier il y a un bond sans doute aidé par la sortie de La fusillade est une science sociale, qui, étonnamment, ne s’est pas vendu tant que ça mais a permis de relancer La sorcellerie est un sport de combat.
Là encore, seule une minorité des ventes en papier se fait maintenant via Amazon, l’essentiel se faisant via BOD, qui a l’avantage de permettre à des libraires de commandes les livres (et de ne pas passer par Bezos).
Chiffre d’affaireComme d’habitude, c’est l’occasion de remercier les personnes qui me soutiennent financièrement malgré ma production sporadique
Au total, c’est vraiment très similaire à l’année passée, ce qui n’est pas forcément dramatique parce que l’année dernière je notais que la fermeture subite de uTip l’an passé aurait peut-être plus d’impact cette année, donc au final c’est pas si mal de juste tenir le coup.
Dans le détail :
Auto-édition : 2168€ (



Donc il y a effectivement une baisse des paiements liés aux dons réguliers, mais une augmentation des dons ponctuels. Ce qui me rassure un peu dans l’idée que les gens continuent de donner parce qu’iels en ont envie et pas juste à cause d’un renouvellement automatique
J’avais aussi mis mes droits d’auteurs en édition «classique» (le terme est discutable), donc je le mets aussi cette année, en gros y’a rien mais c’est sur les chiffres de 2023 et bon voilà je suis pas sure de pourquoi je les met là à part peut-être que si j’avais un roman édité où je gagnais trente mille boules vous seriez légitime à pas forcément vous sentir obligé·e de me soutenir sur Patreon ou Ko-Fi ?
Et maintenant ?L’an dernier j’écrivais, de façon ridiculement grandiloquente : « il est hors de question que je fasse un bilan similaire en 2024 et, si c’est le cas, je pense qu’il sera temps de mettre la clé sous la porte ». Alors, le bilan est quand même un peu similaire, donc est-ce que c’est le « clap final » ?
Par contre je dois admettre que je n’ai plus forcément envie d’écrire autant en ce moment qu’à un moment donné. Je réalise maintenant que je me remets tout juste d’un burnout du moment où j’avais écrit Punk is undead, avec tous ces trucs intériorisé qu’un·e auteurice doit écrire, et en auto-édition il faut écrire beaucoup et régulièrement si tu veux exister etc.
Et j’en ai pas la capacité, ou pas l’envie.
J’ai envie de butiner : terminer un roman certes, mais aussi expérimenter d’autres formes comme la fiction interactive ou le jeu vidéo, mais y compris des choses moins directement liées comme des articles, ou parler du dernier langage de programmation que j’ai adoré, sortir une nouvelle version de Crowbook, parler de vélo ou je sais pas quoi, etc.
Pendant longtemps j’ai plus ou moins séparé mon gout pour l’informatique et celui pour l’écriture (avec quelques exceptions comme Betty et Karima dans La sorcellerie est un sport de combat / La fusillade est une science sociale), avec l’idée que d’un côté :
parler d’informatique intéresserait pas les gens qui viennent pour la fiction ;le côté légèrement politisé de ladite fiction serait pas terrible si je voulais trouver un vrai travail.Sauf que bon, d’une part je crois que je n’ai pas envie de travailler pour une boite qui refuserait de me recruter si elle tombait sur le compte « Lizzie Crowdagger » (on me l’a dit une fois explicitement) ; et, d’autre part, déjà je pense qu’il y a un certain nombre de geeks parmi les personnes qui me lisent et, surtout, personne n’est obligé de tout lire non plus.
Et puis, l’informatique est une science occulte, qu’on peut utiliser à des fins émancipatrices mais qui est aussi malheureusement surtout beaucoup utilisée par des connards avides de pouvoir pour en acquérir plus et asservir celles et ceux qui ne maitrisent pas ses arcanes. Ouais, y’a quand même comme un point commun avec la sorcellerie dans mes romans.
C’est pour ça que je me suis permise, avant de faire ce bilan sur l’auto-édition, de faire le bilan sur l’instance Mastodon Corneill.es, parce que même si ce n’est pas un projet d’écriture, c’est quand même connecté avec tout le reste.
Après tout, tout est connecté, c’est le principe d’une écrivaine holistique.
Alors en vrai, je ne sais pas exactement ce que je ferai demain : si ça se trouve je vais à nouveau avoir envie de faire du roman, et me focaliser là-dessus. Ou peut‑être que je proposerai plutôt un livre d’introduction à la programmation. Ou peut‑être (probablement !) rien de tout ça.
Ajout : Je sors aussi de deux évènements cools qui m’ont rappelée que voir un peu des gens ça fait du bien, et j’aimerais bien essayer de faire ça plus souvent. Donc si vous êtes une assoce, une librairie indé ou que sais-je et que vous voulez m’inviter, n’hésitez pas à proposer, et sinon je ferai ptet des trucs un peu plus schlagos
J’espère juste que ce ne sera pas «devoir bosser pour moins que le SMIC pour avoir le droit de continuer à toucher le RSA». Parce qu’il ne faut pas non plus se voiler la face : en ce moment, le vent est de face, et il va falloir qu’on s’accroche, collectivement, qu’on s’aide et qu’on s’aime, qu’on construise brique par brique des espaces de résistance et qu’on se serre les coudes et les coussinets.
et
,
Lizzie
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January 17, 2025
Évènements hivernaux : Genève le 22 janvier, Paris le 1er février
Je suis très heureuse de vous annoncer que j’ai été invitée et serai donc présente pour deux évènements prochainement :
Mercredi 22 janvier à GenèveTout d’abord, je serai présente ce mercredi 22 janvier à Genève, pour une rencontre organisée par la librairie Fahrenheit 451.

Ce sera le mercredi 22 janvier, à 18h30 à Genève et plus précisément à la librairie Fahrenheit 451, située 24 rue Voltaire.
Samedi 1er février à ParisUne dizaine de jours plus tard, je suis invitée à Paris par l’Espace Santé Trans pour un atelier d’écriture à l’instant T du FLIRT.



Il s’agit d’un atelier d’écriture en non-mixité trans, gratuit et sans inscription, qui aura lieu à la Bulle, 22 rue Malher à Paris IV, samedi 1er février à partir de 14h.
Je suis impatiente de vous croiser à l’un de ces évènements !
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January 15, 2025
Bilan de l’instance Mastodon Corneill.es
Coucou et bonne année 2025 !
Je ferai bientôt un bilan de l’année 2024 d’un point de vue écriture et auto-édition, mais je voulais d’abord parler un peu d’un projet secondaire qui m’a aussi un peu occupé, l’instance Mastodon Corneill.es.
C’est quoi ?Corneill.es est une instance de Mastodon qui permet à ses utilisateurices de micro-blogger en toute indépendance des grandes plate-formes en participant de manière fédérée et décentralisée au réseau du Fedivers en général et de Mastodon en particulier, ce qui permet ainsi de suivre ou d’être suivi·e par des centaines de milliers de personnes sur d’autres serveurs.
C’est une alternative libre à des réseaux comme Twitter ou encore Threads, et, si vous ne connaissez pas, je vous invite à jeter un coup d’œil et à vous créer un compte soit sur l’instance Corneill.es soit sur Mastodon en général.
J’ai lancé cette instance en fin d’année 2022, ce qui fait qu’elle en est maintenant à un peu plus de deux ans d’existence. Au départ c’était un projet littéraire que j’ai évidemment abandonné, mais c’est devenu une instance «classique» qui est maintenant un petit coin de réseau social libre et indépendant pour une cinquantaine de personnes plus ou moins régulières.
Au cours des derniers mois j’ai essayé d’articuler un peu les «particularités» et les approches de cet espace, en raffinant la page À propos — même si la description courte « instance Mastodon francophone queer-centrée à tendance gauchiste qui essaie d’être un endroit sympa » n’a pas changé depuis un moment — et en détaillant l’approche de modération dans un post.
Le financementUne question cruciale quand on parle de services en ligne, surtout les plus importants, c’est celle du financement : combien d’endroits qui étaient des endroits plutôt sympas sont devenus merdiques quand les fonds d’investissement qui avaient mis des millions et des milliards commençaient à réclamer des bénéfices ?
On n’est évidemment pas dans ce cas, mais la question de la pérennité d’espaces tenus à bouts de bras par une personne ou un petit groupe qui met de ses deniers personnels se pose aussi.
Concrètement, la parte concrète et très technique de l’hébergement est gérée par le collectif Fedi.monster qui est derrière un certain nombre d’autres instances du Fediverse. Il est possible de les soutenir via leur page Open Collective, qui a été créée cette année, il y avait un fonctionnement un peu différent avant.
Ce qui explique que j’ai aussi une page Liberapay qui sert principalement à récupérer de l’argent pour Corneill.es, et je donne de mon côté une vingtaine d’euros par mois à Fedi.monster, ce qui était le tarif fixe qui était le cas avant.
Au final de mon côté les dons me permettent de couvrir à peu près cette somme, ce qui ne me semblait pas forcément couru d’avance, donc c’est plutôt cool de voir que des mécaniques de prix libres peuvent en partie financer un Internet indépendant… même si ça tourne aussi beaucoup avec de l’investissement en temps bénévole ou quasi-bénévole.
La modérationSi je voulais faire ce bilan, c’était aussi pour parler de la partie modération pour partager un peu ce que j’ai appris dans ces deux années d’expérience en modération sur Mastodon, en temps qu’admin et seule modératrice sur Corneill.es et comme membre de l’équipe de modération sur Eldritch.cafe.
Le côté décentralisé fait qu’il y a deux aspects assez différents suivant qu’il s’agisse de modérer du contenu d’utilisateurices sur notre serveur, ou alors de gens sur d’autres serveurs.
Le premier cas est à la fois le plus important, puisque c’est ce dont on peut‑être pénalement responsable dans certains cas mais aussi et surtout parce que j’estime l’être moralement : je n’ai pas envie de donner de plate-forme à des nazis, ou un outil marketing à des spammeurs, etc.
C’est aussi celui qui demande en réalité le moins de boulot, avec une astuce très simple : valider les inscriptions à la main, ce qui permet de ne pas valider les comptes robots. C’est certes un peu plus pénible pour quelqu’un qui veut se créer un compte rapidement, mais il y a aussi un système d’invitations qui permet aux gens qui ont déjà un compte sur l’instance d’inviter leurs ami·e·s sans avoir à passer par cette étape. Mais ce ne serait clairement pas une bonne idée pour un site qui vise à avoir le maximum d’utilisateurices pour maximiser le chiffre d’affaires, ce qui explique peut-être en partie pourquoi la modération sur tant de plate-formes est merdique.
Un autre aspect de la modération qui est sans doute un peu spécifique à Mastodon et au Fedivers, de par l’aspect décentralisé, consiste à protéger les personnes qui sont sur notre serveur du contenu indésirable présent sur d’autres serveurs. Ça demande en pratique plus de travail, et ça consiste essentiellement à bloquer des petits (ou, parfois, gros) serveurs d’extrême-droite, ravagés par le spam, ou qui hébergent occasionnellement du contenu vraiment craignos.
En particulier, un truc auquel je n’ai été réellement confrontée qu’une fois ou deux mais pour lequel je n’étais absolument pas préparée, c’est le contenu pédocriminel. Je n’ai malheureusement pas grand chose à dire sur le sujet parce que ça reste un domaine sur lequel je ne suis pas du tout assez formée.
Cela dit, même si ça fait partie des expériences fort désagréables, ça reste très marginal et ça ne fait pas partie de ce qui demande vraiment du temps à consacrer à la modération.
Étrangement ce qui est le plus compliqué à gérer c’est toutes les choses beaucoup moins graves, parce que la réponse n’est pas évidente : est-ce qu’il faut agir contre quelqu’un qui est juste un peu relou ? Contre quelque chose avec lequel on n’est pas en désaccord sur le fond mais où la forme est trop agressive ? Est-ce qu’il vaut mieux agir vite, ou est-ce qu’au contraire c’est prendre le risque de « surmodérer », bref d’en faire trop ?
Pour toutes ces questions il n’y a pas forcément de bonne ou de mauvaise réponse évidente, mais ça demande aussi de réfléchir à ce qu’on veut faire de l’espace, et il y a eu sans doute (et il y aura encore) pas mal de tâtonnements pour élaborer quelque chose de cohérent qui correspond à Corneill.es et qui n’est pas forcément identique à celles d’autres instances du Fedivers, même proches, et ça se construit aussi collectivement, avec des discussions et des pratiques qui émergent.
Construire des ilots (voire un archipel) d’indépendanceÀ l’heure où la réélection du fasciste Donald Trump s’est faite avec le soutien de Musk, propriétaire de Twitter, et où Zuckerberg (Facebook, Instagram, Threads et Whatsapp) se rallie à la croisade anti-woke, il est crucial de faire vivre des espaces indépendants, sur Internet comme en dehors. Corneill.es est ma petite tentative de participer à cet effort, et je vous invite évidemment à rejoindre cet espace si vous en avez envie, mais aussi de manière plus générale à faire vivre le web indépendant, en rejoignant Mastodon ou le Fédivers plutôt que Twitter, en créant un site web pour votre assoce plutôt (ou, au moins, en plus de) qu’une page Facebook ou Instagram, en créant et en soutenant des médias indépendants, infokiosques, etc.
Il ne s’agit pas juste comme je l’entends parfois de « consommer autrement », mais bien de construire ensemble, parfois de façon bordélique et désordonnée, parfois pour un résultat moins joli qu’une solution Business Corporate© et parfois en s’engueulant aussi entre nous, mais avec la satisfaction que ça nous appartient à nous collectivement et pas à Business Corporation.
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May 12, 2024
Afficher des notes de bas de page en «popup» avec JavaScript
Petit retour d’expérience sur un peu de bricolage Javascript. Pour montrer ce que ça donne et parce que je ne suis pas sure de ce que vaut la citation de code sous WordPress, le plus simple était de mettre un fichier HTML distinct, que j’ai embeddé ci-dessous, donc si ça ne s’affiche pas bien, allez voir le fichier HTML seul.
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May 10, 2024
À propos de La fusillade est une science sociale
Le 8 mars dernier mon dernier roman, La fusillade est une science sociale, a été publié. J’avais prévu de faire un petit billet pour accompagner cette sortie, mais celui-ci arrive finalement plus tard que prévu.
Le but de cet article est d’expliquer un peu l’intention que j’avais en écrivant ce livre, et pourquoi ça a été si long de le publier. Ça implique de parler un petit peu de certains aspects. Personnellement, je ne considère pas que cela gâche grand chose, mais si vous êtes du genre à faire très attention au divulgâchage, alors lisez le roman avant de lire cet article.
Content warning : mort, maladie
Une suite qui n’en est pas uneLa fusillade est une science sociale reprend trois protagonistes de La sorcellerie est un sport de combat et se déroule après ce dernier, mais il s’agit d’un roman indépendant qui peut — éventuellement — être lu séparément.
(On y voit également deux personnages qui apparaissent dans Punk is undead, mais cela n’a pas une très grande importance.)
L’idée était de faire une nouvelle aventure avec ces « héroĩnes », en un peu plus court et « ramassé » et peut-être, d’une certaine manière, moins sérieux.
24 heures chronoL’idée de base de ce roman tient à une idée stupide que j’ai eue quand je regardais l’intégrale de la série 24 heures chrono : écrire un roman qui soit « en temps réel ».
Évidemment, je ne suis pas stupide, et je me suis tout de suite rendue compte que cela n’avait aucun sens, mais ça n’était pas une raison suffisante pour ne pas le faire.
Je me suis donc attelée à ce projet qui se déroulerait sur une seule nuit, en me fixant que cent caractères faisaient une minute, mesure que j’ai appliquée à peu près scrupuleusement au moment de l’écriture mais que je n’ai pas spécialement cherchée à conserver au moment des corrections parce que ça aurait vraiment été un merdier sans nom.
Des jeux de mise en page avortésMalheureusement, je n’ai pas réussi à intégrer un élément que j’adore dans 24 heures chrono : les passages en écran splittés.
Il y a quelques passages qui se déroulent simultanément, et j’avais à la base l’idée de faire en sorte qu’ils soient, au niveau de la mise en page, affichés côte à côte, en deux ou trois colonnes.
J’ai passé des heures à galérer parce que le format que j’utilise pour l’écriture (le Markdown) n’est clairement pas adapté pour ce genre de subtilités de mise en page, et que réussir à faire en sorte que ça marche à la fois pour le PDF, mais aussi pour le HTML et le fichier EPUB était une plaie sans nom.
Et, au final, c’était malheureusement à peu près illisible donc j’ai dû, pour une fois, abandonner une idée stupide.
C’est un grand échec.
Une thématique difficileCe n’est cependant pas cela qui a rendu la publication de ce roman si compliqué et si longue, mais qu’un aspect du récit résonnait trop près de choses qui m’avaient touchée après l’écriture du premier jet. (L’expression qui me vient spontanément est Hit too close to home, mais j’ai du mal à trouver un équivalent en français.)
En effet, on apprend assez vite dans le roman que la protagoniste, Razor, est atteinte d’un cancer du poumon.
C’était clairement inspiré (et peut-être une sorte de clin d’œil) de Constantine/Hell Blazer — une source d’inspiration que je ne cite pas forcément souvent mais qui a été importante pour mon traitement de tout ce qui est sorcellerie dans mes œuvres. Dans le film avec Keanu Reeves comme dans un arc des comics, le personnage est atteint d’un cancer du poumon en phase plus ou moins terminale mais parvient à s’en sortir grâce à sa roublardise et à base d’accords avec des démons (avec des différences dans le film et les comics, mais peu importe).
Dès le début, je n’avais pas envie de copier ce traitement de la maladie qui consiste à l’introduire comme une menace qui pèse sur le personnage mais qui est levée de façon complètement magique à la fin du roman, et au contraire qu’à la fin de l’intrigue le personnage ne puisse plus fuir et s’imaginer un échappatoire facile et romantique.
Ce n’est clairement pas hyper bien traité, et c’était clairement casse-gueule de mettre une thématique aussi sérieuse et lourde dans un roman plutôt léger.
C’est devenu bien plus difficile quand ma maman est morte brutalement d’un cancer du poumon, et j’ai un peu enterré ce manuscrit en me disant qu’il faudrait qu’un jour je me repenche dessus sérieusement et soit que je traite vraiment mieux cette thématique, soit que je la supprime entièrement.
Une conclusion non satisfaisanteFinalement, je n’ai fait ni l’un ni l’autre. Le texte final est, peu ou prou, identique au manuscrit d’origine (je ne parle pas des corrections habituelles au niveau de la forme), et le traitement de la maladie est insatisfaisant.
J’hésitais à m’apesantir un peu plus dessus, mais je n’en avais pas le courage, et je trouvais que ça ne collait pas au côté très « rapide » du récit. Je n’avais pas envie de rendre la conclusion trop longue alors que j’aimais finalement assez celle de la version actuelle : les protagonistes ont vécu une nuit de chaos et de furie, et il est assez évident qu’il y aura des conséquences et des choses pénibles à gérer, que ça prendra du temps et que ce sera difficile, mais ce sera plus tard et ce n’est pas le cœur de ce livre.
Et c’est, peut-être, ce que j’ai dû accepter en publiant ce livre : que, non, je ne trouverais pas les bons mots apaiser ce qu’on peut ressentir face à la maladie et à la mort. Peut-être qu’il n’y a que le temps qui peut faire ça.
BrefVoilà, tout ça pour dire que, malgré ça, La fusillade est une science sociale est sorti et qu’en le relisant pour faire les correction je le trouvais pas si pire. J’espère que des gens l’apprécieront malgré ce parcours un peu particulier, même s’il n’a sans doute pas le côté politique que peuvent avoir Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires) ou Enfants de Mars et de Vénus.
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April 6, 2024
Erratum La fusillade est une science sociale
Il y a un souci qui s’est glissé dans la version de La fusillade est une science sociale publiée le 8 mars dernier : à la toute fin du livre un passage qui aurait dû être déplacé lors de ma dernière relecture avait en fait été dupliqué et apparait donc deux fois à la suite alors que ce n’était pas censé être le cas.
Je vous présente mes excuses pour cette erreur qui a échappé à ma vigilance. Une version corrigée a été envoyée pour les versions numériques (sur Ko-Fi, Kobo et Amazon) ainsi que pour la version papier disponible sur Amazon ; je n’ai malheureusement pas pu mettre à jour pour l’instant la version papier disponible via Books on Demand et qui est celle qu’il est possible de commander en librairie.

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March 29, 2024
Final Fantasy 7 Rebirth : un petit arrière-gout de malaise
Discussion féministe du jeu vidéo Final Fantasy VII Rebirth, développé par Square Enix, et du petit arrière-gout malaisant qu’il m’a laissé.
Final Fantasy 7 RebirhFinal Fantasy VII est un jeu qui m’avait beaucoup marquée lors de sa sortie en 1997, et je l’avais d’ailleurs mentionné dans le stream sur les imaginaires politiques et féministes dans le cadre du marathon SF & Révolution.
Final Fantasy VII Rebirth est la deuxième partie d’une réinterprétation moderne, initée en 2020 par Final Fantasy VII Remake. Il parle de beaucoup de choses que je ne vais pas aborder ici, mais disons juste que c’est raffraichissant de pouvoir incarner des écoterroristes qui font exploser des réacteurs, même si l’intrigue parle rapidement aussi d’autres choses avec un méchant dark et charismatique et trop fort et avec une trop grosse épée qui s’appelle Sephiroth.
Et, globalement, si vous voulez mon avis rapide sur ce jeu, ça a été une claque. J’étais restée un peu mitigée avec le premier épisode, mais là en termes de jeu, de personnages, de mise en scène, c’est assez fabuleux, même s’il y a quelques défauts pénibles par moments (je pense fortement aux puzzles dans les donjons).
Bref cet article n’est pas une critique globale du jeu parce que je pense que j’aurais au final assez peu de choses à dire par rapport à ce qui a pu être dit ailleurs beaucoup plus tôt, et ça va peut donner l’impression que je suis super négative parce que je me concentre sur un point spécifique qui m’a mis un malaise, mais c’est juste que c’est parce que c’est là-dessus que j’estime avoir des choses à dire qui ont peut-être pas trop été dites ailleurs.
Spoiler et content warningCet article donne mon impression d’une partie de l’intrigue du jeu, donc ça nécessite de spoiler un minimum pour en parler. Si vous n’avez jamais fait Final Fantasy 7 du tout ni ce Rebirth et que vous êtes du genre à éviter les spoilers, ne lisez peut-être pas la suite. Ou peut-être que si si vous préférez savoir à l’avance quand il y a des thématiques liées aux violences faites aux femmes qui peuvent être malaisantes, honnêtement je ne sais pas.
Et du coup au passage, oui content warning : cet article va parler de violences sexistes.
Le personnage de CloudPour ça il faut commencer à parler du personnage de Cloud, qui est le protagoniste principal de Final Fantasy VII et que j’ai le souvenir d’avoir toujours un peu détesté. À l’époque, c’était parce que je découvrais ce jeu après avoir fait Final Fantasy VI, qui n’avait pas vraiment de personnage « principal » à proprement parler mais te laisser énormément de choix pour savoir avec qui tu jouais, sauf dans quelques passages clés, alors que Final Fantasy VII t’imposait de jouer ce personnage de Cloud, avec une intrigue en plus très centrée sur lui et ses problèmes d’identité.
En effet, on réalise assez vite qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec ce personnage, et on apprend au fur et à mesure qu’il a des souvenirs qui ne sont pas très fiables, qu’il y a des expériences avec l’énergie Mako qui font qu’il a une relation bizarre avec Sephiroth.
C’était déjà le cas dans l’original et c’est encore plus présent dans cette version Final Fantasy VII Re—, ce qui en soit n’est pas foncièrement un problème parce que je trouve que c’est globalement plutôt bien traité et qu’il peut y avoir un côté très satisfaisant quand tu revois l’histoire et que tu sais un peu ce qui se passe de te dire “ah mais oui c’est vrai qu’il y avait déjà ce moment ici”, etc.
Mon malaiseLe passage qui m’a mise mal à l’aise, c’est aux deux/tiers du jeu, au moment du réacteur de Gongaga, quand Cloud a une énième vision de Sephiroth et qu’on voit qu’il a clairement un gros problème, et que suite à cela il s’en prend à son amie d’enfance Tifa en lui donnant un coup d’épée. Pour éviter le coup d’épée, Tifa plonge dans la « mako » et en réchappe de justesse.
Pour le dire autrement : à ce moment là du jeu, Cloud, certes avec un jugement clairement altéré, est clairement auteur non seulement de violence sur une femme, mais aussi de tentative de féminicide, qui n’est évitée que grâce à la réaction éclair de Tifa.
Le jeu original était-il mieux ?Dans le jeu original, cette scène n’avait pas lieu. Il y en avait une autre assez similaire qu’on retrouve aussi plus ou moins à la fin de Rebirth sur Aerith, mais qui était un peu différente parce qu’au final Cloud ne passe pas à l’acte. (Et apparemment une autre scène de violence avec Aerith que j’avais oubliée et qui n’est — heureusement — pas présente dans cette nouvelle version.)
Par ailleurs, le réalisme était loin d’être le moindre et le jeu n’était pas séparé en trois épisodes. Il y avait un moment très malaisant après ce passage et jusqu’à ce que Cloud comprenne qui il est vraiment et se « reprenne », mais du coup au moins tu ne finissais pas un jeu avec un type qui peut potentiellement récidiver à tout moment.
Et puis, surtout, soyons honnête, je me posais moins de questions à l’époque, parce qu’il y a indéniablement plein de passages du jeu original qui sont bien plus cringe du point de vue féministe/LGBT que ce qu’on peut voir dans la nouvelle version.
Suite à ça, Tifa finit par ressortir de l’eau inanimée et Cloud a l’air un peu absent, suite à quoi Barrett lui colle une mandale et lui dit « reprends-toi pélo » et…
…
TOUT EST RÉGLÉ ?
Oui bon c’était pas terrible mais t’inquiète on continue non seulement à te garder dans la team comme si de rien n’était, à te placer en chef d’équipe, mais on te laisse garder ta PUTAIN D’ÉPÉE DE DEUX MÈTRES DE LONG AVEC TOI EN PERMANENCE ?
Alors certes on voit assez clairement que Barrett et Tifa ont l’air de se dire qu’il déconne un peu le Cloud, mais t’as vraiment l’impression que sinon ben voilà on fait avec il a essayé de tuer sa copine d’enfance mais c’est pas très grave.
Le problèmePour être honnête avec ça, même si j’aurais aimé que ce soit traité différemment (rien qu’un truc où à partir de ce moment les autres personnages retirent leur épée à Cloud et lui interdisent de prendre part aux combats, ce qui serait même pas gênant parce qu’il y a SIX autres personnages que tu peux jouer), le problème que j’ai ce n’est pas forcément que la réaction des autres personnages n’est pas réaliste. C’est bien le contraire.
Parce ce qui m’a sans doute mise le plus mal à l’aise, c’est que ça ressemble un peu trop à des situations réelles. Où des mecs se sont montrés violents avec une meuf mais, bon, il était pas dans son état normal et même s’il ne fait clairement rien pour éviter que la situation se reproduise quand même c’est un type sympa et cool et charismatique et qu’est-ce qu’on ferait sans lui.
Même dans des cas de mecs qui ont effectivement tué une femme, on a vu des hordes de fans hurler que le pauvre n’y était pour pas grand chose, un accès de colère ça arrive et c’était vraiment pas de bol qu’elle meurre, sans doute une chute malheureuse, les fils du destin tragique mais quand même, vous ne voudriez pas qu’il arrête de faire des concerts non plus ?
Mon malaise, c’est que les autres personnages ne réagissent pas, et qu’on doit continuer à jouer Cloud jusqu’à la fin du jeu, et probablement aussi dans le prochain, et qu’il continue à trimballer sa grosse épée tout le temps.
Alors, certes, on me dira peut-être que c’est une situation qui n’a quand même pas grand chose à voir avec la réalité vu que là c’est Sephiroth qui manipule le personnage et blablabla mais ça ressemble quand même un peu trop à des situations similaires avec des mecs violents qui affrontent sans doute aussi leurs démons.
J’aurais aimé adorerBref, à côté de ça j’ai trouvé le reste du jeu vraiment génial et c’est probablement un des jeux vidéos les plus solides auxquels j’ai joués ces dernières années, et je vais certainement pas vous dire de le boycotter. Malgré ça, j’aurais du mal à le recommander, ou en tout cas pas sans mettre ce bémol que ça peut être vraiment malaisant.
Et ça me rend un peu perplexe que dans toutes les discussions que j’ai vues autour de ce jeu après l’avoir fini j’ai jamais vu ce point vraiment évoqué. Alors certes c’est peut-être parce que c’était des mecs, mais peut-être aussi que c’est moi qui me plante, donc s’il y a des féministes qui ont fait ce jeu je serais curieuse de savoir si vous en avez pensé la même chose et si le dernier tiers du jeu vous a mis aussi mal à l’aise.
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