Racines Quotes

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Roman Payne
“A person does not grow from the ground like a vine or a tree, one is not part of a plot of land. Mankind has legs so it can wander.”
Roman Payne, The Wanderess

Dany Laferrière
“...on n'est pas forcément du pays où l'on est né. Il y a des grains que le vent aime semer ailleurs.”
Dany Laferrière, L'Énigme du retour

Guy de Maupassant
“J’aime ce pays, et j’aime y vivre parce que j’y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l’attachent à ce qu’on pense et à ce qu’on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l’air lui-même.”
Guy de Maupassant, Guy de Maupassant - Le Horla

Vincent Fortier
“Les arbres savent quand un des leurs a soif et ils savent aussi comment rediriger l’eau vers lui. Ils sont solidaires. Ils peuvent se prévenir l’un l’autre du danger, des prédateurs, assurer la survie du groupe dans son ensemble. Tout part des racines, des origines, mais le message transite par les racines secondaires et les radicelles, qui sont plus fines, s’étendent plus loin. Tout se fait en chuchotant à travers le réseau souterrain de champignons, le mycélium, ce que tout le monde croit pourri, oui.”
Vincent Fortier, Les racines secondaires

Carolina De Robertis
“Le tango est à nous. Rappelle-toi ça, rappelle-toi d'où il vient. Pour chaque personne qui connaît ses racines, il y en a cent qui ne les connaissent pas. Et peut-être qu'un jour ceux qui savent auront tous disparu. Mais le secret vivra toujours, son coeur bat dans les percussions et dans son rythme syncopé.”
Carolina De Robertis, The Gods of Tango

“Si les racines de l'État n'avaient pas été profondément enfoncées dans le passé romain, l'État médiéval se serait dissout dans l'Église et l'Église dans l'État, et l'on ne voit pas comment le concept moderne de la séparation entre la conscience religieuse et l'État aurait pu se développer, ou même aurait pu naître.
Là est le secret de la différence profonde, bien plus profonde encore qu'on ne croit entre États chrétiens et États musulmans. L'Islam apporte non seulement une religion, mais un droit, une politique dont on chercherait vainement l'équivalent dans l'Évangile. [...] Impossible de toucher à quoi que ce soit sans rencontrer, sans risquer d'offenser le dogme. Et comme droit, politique, usages sont rudimentaires, constitués pour une société peu évoluée, c'est une tâche surhumaine d'adapter la société musulmane à la vie moderne.”
Ferdinand Lot, La Fin du monde antique et le début du Moyen Âge